Premier essai / Opel Astra Sports Tourer

Sans surprise, l'Opel Astra Sports Tourer conserve la ligne soignée de la 5 portes. Bien sûr, le break s'en distingue par une longueur supérieure. Exclusivement réalisé sur le porte-à-faux arrière, cet allongement de 30 cm fixe l'encombrement de ce nouveau break à 4,69 m. Avec un volume compris entre 500 et 1.550 l selon la configuration de l'habitacle, l'Astra Sports Tourer ne dépasse pas la moyenne de la catégorie. En contrepartie, l'espace de chargement apparaît soigné : le mécanisme de rabattement des dossiers est électrique (FlexFold), tandis que le cache-bagages monté d'office offre deux cinématiques d'ouverture pour faciliter l'accès (une en hauteur, en plus de l'horizontale).

Hormis les adaptations d'usage inhérentes à la charge admissible, les liaisons au sol de la Sports Tourer sont celles de l'Astra 5 portes. La conduite ne réserve pas de réelle surprise et l'on apprécie donc toujours le modèle pour la qualité de sa finition ainsi que pour son insonorisation globale. Le confort est lui aussi au rendez-vous, même si la suspension se montre parfois sèche sur les irrégularités. À l'arrière, l'habitabilité ne progresse pas du fait d'un empattement identique, ce qui implique que l'on n'installe toujours que deux passagers, la place centrale étant peu utilisable. Mais l'argumentaire de l'Astra Sports Tourer est ailleurs : un coffre généreux associé à un prix calculé. Le modèle de base est en effet proposé à 17.050 euros (1.4, 100 ch), tandis que le premier Diesel (Essentia 1.3 CDTI ecoFLEX) se vend 18.700 euros.

Plus séduisante, la nouvelle Astra Sports Tourer ne renie pas pour autant les qualités qui ont fait le succès de sa devancière. Parmi celles-ci, il faut citer une finition sans faille, un volume de chargement très satisfaisant, agrémenté de quelques astuces et, surtout, un prix calculé au plus bas qui a de fortes chances de faire le bonheur des particuliers comme des gestionnaires de flottes.