La base utilisée par Nissan pour construire sa première fourgonnette électrique n'est autre que la NV200. Destinée à 20 marchés dans un premier temps (dont le Japon), la e-NV200 se distingue essentiellement de la NV200 thermique (Diesel 1.5 dCi) par sa trappe de charge (à 2 prises: secteur 16A pour charge lente ou aux standards ChaDeMo pour les recharges rapides) et un fond d'optiques bleu acier, comme la Leaf. Plus fondamentalement, la e-NV200 reprend de la Leaf son groupe motopropulseur électrique (109 ch, 254 Nm) et le train avant qui va avec. Le pack de batteries au lithium fait toujours 24 kWh sauf qu'il a été reconditionné - et pèse désormais 267,5 kg, soit 7,5 kg de moins que celui de la Leaf - pour se loger sous le plancher, entre les essieux.
L'autonomie «normalisée» est de 170 km. Les temps de charge et les programmes de conduite (normal et freinage régénérateur) sont ceux qui valaient déjà pour la Leaf 2.0 (2e génération). Seul le rapport de transmission a été raccourci (pour accepter 770 kg de charge). Ce qui fait que la e-NV200 plafonne à 123 km/h, contre 145 pour la Leaf. Elle accélère plus vite que la NV200 1.5 dCi de 0 à 100 km/h (14 s contre 14,5). Le plaisir de conduite est celui de la Leaf. Les sièges avant et la position de conduite se révèlent très convenables. On n'en dira pas autant du confort et de l'espace devant la banquette arrière. Le confort de roulage est celui d'une camionnette suspendue sur des ressorts à lames à l'arrière. Nous avons conduit le fourgon avec 250 kg de lest pour l'attendrir, c'est tout dire.
Le concept e-NV200 est séduisant dans l'optique du professionnel ou du particulier désireux de passer au tout électrique dans un véhicule compact à gros volume de chargement pour un investissement vite amorti.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1579 du 9 juillet 2014.
Dans cet article : Nissan, Nissan Evalia
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