Premier essai / Mitsubishi ASX

L'ASX repose sur la plate-forme de l'Outlander et reprend à son compte plus de 70% de ses composants. Avec ses 4,29 m de long, son 1,77 m d'encombrement en largeur et son 1,62 m sous la toise, l'ASX occupe, à quelques centimètres cubes près, le même espace dans les trois dimensions qu'un Nissan Qashqai. Voilà qui est sans doute trop beau pour être le fruit du hasard... En bon crossover qui se respecte, le Mitsubishi ASX est disponible en 2 ou 4 roues motrices, même si, chez nous, c'est le choix du moteur qui conditionne la chose...

Quelques kilomètres parcourus au volant de l'ASX 4WD 1.8 DI-D 150 de préproduction nous ont laissé l'image d'un véhicule globalement bien abouti... mais peu original. Tant du point de vue du comportement, relativement rigoureux (même si les routes détrempées ne nous ont pas permis d'aller bien loin dans le sondage du châssis le jour de notre prise en main), que du confort, fort bon pour ce qui touche à la suspension, mais perfectible en insonorisation, l'ASX peine à se faire valoir et à se démarquer de la concurrence. Quant au nouveau 1.8 DI-D, disons qu'en l'état, on n'en garde pas un souvenir impérissable. Peu démonstratif, il affiche certes une belle souplesse à bas et moyen régimes, mais peine à séduire par manque d'entrain, pâtissant également d'une réponse à l'accélérateur pas vraiment instantanée.

Proposé à 21.499 euros en version Diesel de base 2WD, le Mitsubishi ASX va devoir batailler ferme pour se faire une place dans un segment déjà bien encombré. Cela dit, avec un objectif de vente de 30.000 exemplaires par an, les ambitions du constructeur sont mesurées. Reste qu'en marge de son propre business, Mitsubishi s'est déjà vu commander 50.000 voitures par le groupe PSA - comme l'Outlander, l'ASX sera recarrossé et vendu sous les marques Citroën et Peugeot - pour 2012. Voilà qui change déjà toute la donne...