Essai Mercedes Classe E Break | Moniteur Automobile

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En matière d'espace, la Classe E break a toujours constitué une offre imbattable dans son segment. La dernière génération en date ne fera pas mentir la tradition: elle possède un coffre d'une capacité de 690 l sous le cache-bagages. Banquette rabattue, le volume utile flirte avec les 2 m³ si l'on charge jusqu'au toit. Les ingénieurs de Stuttgart ne se sont pas contentés de prévoir de l'espace à revendre. Ils ont également tout mis en oeuvre pour le rendre facile à utiliser. Autre caractéristique marquante, unique au sein du segment, mais bien dans la tradition Mercedes: la E break peut recevoir en option une troisième rangée de sièges dans le coffre. Disposée dos à la route, elle peut accueillir deux enfants. Lorsqu'elle n'est pas utilisée, elle s'escamote très facilement dans le plancher.

Le tableau de bord, l'équipement et la liste des options sont ceux de la Classe E berline, tout comme la palette des moteurs. Nous avons pu prendre le volant du break E220 CDI. Grâce à sa suralimentation multiphasée, il fait preuve d'une remarquable souplesse; avec ses 400 Nm, il surclasse aisément la plupart de ses rivaux en matière de couple spécifique. Reste que les performances ne sont pas spécialement brillantes. Certes, le break E220 CDI n'est en rien sous-motorisé, mais son 4 cylindres doit composer avec un poids à vide de 1.845 kg, qui ne favorise évidemment pas la vivacité.

Avec son confort sans égal et son comportement routier souverain, la nouvelle Classe E break est une invitation à manger de la borne. Et grâce à son coffre très généreux et aisément modulable, elle peut emporter tous les bagages qu'on veut à l'heure du départ en vacances. Cette Classe E break est donc une grande routière des plus authentiques. Mais tout ce luxe et cet agrément se paient hélas au prix fort.