Premier essai / Mercedes Classe C

Si le regard à peine modifié de la Classe C cache bien les améliorations dont cette berline a fait l'objet, c'est moins le cas de l'habitacle. Héritée de celle de la Classe E pour des raisons d'économies, la console centrale présente des commandes mieux regroupées, tandis que l'écran escamotable de la navigation a disparu au profit d'un élément fixe. La dotation est désormais l'égale de celle des plus récents modèles de la gamme. Ce n'est pas visible, mais le capot de la nouvelle C est désormais en aluminium, ce qui, au passage, a permis d'économiser 9,2 kg. Il cache une gamme de moteurs entièrement revue aujourd'hui dotée d'office d'une fonction Stop&Start (sauf sur le 300 CDI 4Matic, 231 ch).

On notera que Mercedes a abandonné sa vieillissante boîte automatique à 5 rapports. C'est en effet la 7G Tronic qui revendique une meilleure efficacité énergétique grâce, notamment, à une nouvelle génération de convertisseur ainsi qu'une gestion repensée. Sur la route, la Classe C évolue subtilement. Toujours très confortable grâce à une suspension prévenante et une insonorisation soignée, elle gagne en agilité par le biais d'une direction un peu plus directe et d'une masse inférieure sur le train avant (capot notamment). Question plaisir, la boîte automatique à 7 vitesses apporte aussi sa pierre à l'édifice et gratifie son utilisateur d'une plus grande réactivité, tout en n'ayant rien perdu en matière de douceur de fonctionnement.

Même mieux équipée, la nouvelle Classe C n'est pas plus chère que sa devancière. Ç'aurait d'ailleurs été un comble, elle qui surclasse déjà largement ses rivales sur ce point. Il n'empêche, les progrès sont sérieux, que ce soit en matière de consommation, de sécurité, de qualité perçue ou d'agrément de conduite. Voilà la C bien (re)partie pour sa seconde demi-vie.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1495 du 13 avril 2011.