Construit aux côtés du Kangoo à Maubeuge, le Citan s'en distingue simplement par sa calandre, son capot nervuré à la façon de celui de la nouvelle Classe A, ses optiques ainsi que son bouclier plus volumineux. Mercedes est aussi repassé sur l'habitacle et en particulier sur la planche de bord, qui offre des traits plus typiques de la marque à l'étoile. Toutefois, l'ergonomie générale reste bien celle du Kangoo (emplacement des interrupteurs, instrumentation). Seule contre-performance du Citan: moins d'espaces de rangement que dans le ludospace français et, surtout, l'absence de radio et de navigation intégrées.
L'empreinte routière du Citan relève forcément du connu, sauf pour l'amortissement et la direction qui, recalibrés, offrent à la fois une réponse plus progressive aux déformations du revêtement et un ressenti moins artificiel dans le volant. Les ensembles moteur-boîte sont quant à eux strictement identiques à ceux du Kangoo, ce qui signifie que, dans un premier temps, le choix est donné entre deux versions du quinze-cents à rampe commune (75 ou 90 ch). Des deux mécaniques existantes, c'est bien sûr celle de 90 ch (109 CDI) qui se profile comme la plus homogène. Elle suffit amplement à une utilisation familiale quotidienne, même si, comme au Kangoo, on lui reprochera son manque d'isolation acoustique.
Comme le Kangoo dont il dérive étroitement, le Citan est un compagnon de voyage idéal. Reste à savoir s'il parviendra à convaincre les familles face à son rival français identique, à la fois moins cher et plus richement doté.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1533 du 3 octobre 2012.
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Citan
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