Née sous la forme d’un petit monospace il y a près de 15 ans (1998), la Classe A a considérablement servi les intérêts de Mercedes pendant de nombreuses années. En permettant à un public plus jeune, moins fortuné et en fin de compte beaucoup plus étendu de s’offrir un modèle étoilé, le constructeur a ainsi rafraîchi son audience et rempli sa manne de nouveaux clients à fidéliser. Mais depuis l’arrivée de la Classe B (en 2005, quelques mois à peine après la A «phase 2»), la Classe A se trouvait comme assise entre deux chaises. Sous ses allures de monospace, la petite pépite de Stuttgart ne séduisait plus que moyennement les familles (faute d’espace et de sens pratique), sans pour autant les rem- placer par la caste des «jeunes cadres branchés», mieux servis dans leurs aspirations par Audi (A3) ou BMW (Série1). Changement de cap radical, donc, pour cette troisième génération. Et redéfinition des rôles. Les attentions familiales et la fonctionnalité sont attribuées à la Classe B, le sex-appeal et le tempérament à la A. Selbstverständlich, c’est bien mieux comme cela!
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe A