Premier essai / Mazda 5

Si le Mazda 5 n'est certes pas le plus vendu des monospaces compacts, c'est bien l'un des plus futés. En particulier parce qu'il met en oeuvre des solutions aussi intelligentes qu'originales. Véritable épine dorsale de ce monospace compact, le système modulaire Karakuri («effet de surprise », en japonais) continue de proposer 6 places sur 3 rangs - soit 2 places par rangée - ainsi qu'une 7e place de secours aménageable grâce à un petit strapontin escamotable. Bien sûr, ce 7e siège ne constitue toujours qu'une place d'appoint pour un court trajet, mais il est plus confortable qu'auparavant. L'habitabilité ne progresse donc pas d'un iota, mais on se félicite en revanche que Mazda ait fait l'effort de conserver les pratiques portes latérales coulissantes.

Déjà enthousiasmant à conduire auparavant, le Mazda 5 a encore gagné en vivacité, mais aussi en stabilité. Parfaitement calibrée (elle ne manque donc plus de montée en effort), la direction procure un très bel agrément et garantit des mises en appui particulièrement nettes. Par ailleurs, le roulis apparaît lui aussi mieux maîtrisé, tandis que le train avant a gagné en sérénité au bénéfice de l'efficacité générale.

En renforçant les qualités modulaires et dynamiques du précédent modèle, le Mazda 5 évolue du bon côté de la barrière. C'est tout ce qu'on pouvait espérer. Reste à prendre connaissance du tarif. Ce sera pour la fin de l'année. Encore un peu de patience!