Premier essai / Jeep Cherokee SRT8
Du haut de ses roues de 20", le nouvel SRT8 n'a jamais été aussi puissant. Il roule des mécaniques en rejetant 328 g/km de CO2. Voilà qui sent la transgression, mais aussi l'espèce gloutonne à protéger !
Le nouveau Grand Cherokee SRT8 gagne 42 ch pour en délivrer désormais 468, soit 11% de mieux. Le couple progresse dans les mêmes proportions à 624 Nm. Le Jeep du haut du panier ne fait qu'hériter de la dernière évolution du V8 portée de 6,1 à 6,4 litres de cylindrée. Les versions SRT8 des Chrysler 300, Dodge Charger et Challenger ont déjà ce moteur depuis l'automne passé. Au contraire des superberlines qui en sont équipées, il est pour l'heure le seul SRT8 commercialisé en Europe. Lancer un 8 cylindres de très forte cylindrée n'a jamais été un geste aussi décalé que dans notre Europe d'aujourd'hui, plus encore en Italie, pays des autos et des moteurs lilliputiens.
C'est l'esprit léger que nous avons usé du Pirelli PZero sur l'asphalte italien au volant du Grand Cherokee SRT8. C'est qu'un SUV de 2360 kg si puissant lime sa gomme tout seul, sans même qu'on ait à le forcer. Et puis les autochtones cultivent cette indulgence magnifique dès lors qu'il s'agit de belle mécanique ; d'autant qu'ils entendent peu de gros moteurs autour d'eux. En accélération straight ahead (droit devant), pédale alu au plancher dans un gros borborygme de V8 amerloque, notre super-Jeep se classe au milieu du gratin des SUV à essence qui ont tous des moteurs suralimentés. En performance pure, il est tout sauf ridicule !
Néanmoins, au bilan, le SRT8 a un ratio équipement/prix imbattable. Sans compter qu'il n'a jamais été aussi confortable et bien insonorisé. Dommage qu'en traversant l'Atlantique, il ne soit plus - et de très loin - presque deux fois moins cher que ses concurrents allemands...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1527 du 11 juillet 2012.
Dans cet article : Jeep, Jeep Grand Cherokee
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