Premier essai / Hyundai Veloster

Le Veloster est érigé sur une plate-forme inédite. Du moins chez nous, puisqu'il s'agit de la coque de l'Accent. Aguicheur, voire impressionnant quand il vous précède, le Veloster ne manque assurément pas de personnalité. Tout attirant qu'il soit, ce coupé ne va toutefois pas à l'encontre des préceptes de la marque, qui ont pour habitude de mettre l'utilisateur à l'honneur. La parade? Une troisième porte latérale du côté du passager. Pour assurer le va-et-vient quotidien avec les enfants, c'est parfait. Mais les choses se compliquent singulièrement lorsqu'on propose à deux adultes de s'installer à l'arrière.

Commençons par faire taire toute rumeur : le Veloster n'existera jamais en Diesel. Pour l'heure, l'offre se limite à un unique seize-cents à essence. Les premiers tours de roues mettent en exergue un coupé plutôt sage au comportement rangé. Cela dit, le léger sous-amortissement fait la part belle au confort plutôt qu'à la performance. Un état de fait que vient d'ailleurs confirmer la mécanique, qui manque de couple sous les 3500 tr/min.

Le Veloster est un drôle d'engin ! Voilà un modèle pour le moins insolite qui surprendra par sa ligne ravageuse autant que par ses astuces ou son rapport prix/ équipement alléchant. On ne va pas pour autant crier au génie, en particulier parce que, malgré toutes les pirouettes qu'il tente, le Veloster ne réinvente pas sa condition de coupé. Tout au plus sa troisième porte latérale l'avantage-t-elle légèrement en lui offrant une plus grande polyvalence au quotidien. Et encore... En revanche, ce coupé mérite certainement mieux que le trop lisse 1.6 GDI pour convaincre au sein d'un segment qui reprend du poil de la bête ces dernières années. Vivement la version suralimentée !