Le Concept
La Hyundai Kona reçoit déjà une mise à niveau après seulement un an passé dans les showrooms. Rien de bien révolutionnaire pourtant car cette dernière comprend simplement l'ajout d'un nouveau bloc Diesel sous le capot. Pour la vraie remise à niveau de mi-carrière, le petit SUV coréen a encore quelques années devant lui. Il repose sur un tout nouveau châssis qui lui offre un train arrière multibras et donc, en option, la transmission intégrale. Son attitude de baroudeur mise en avant par ses passages de roues recouverts de plastique brut n'est donc pas purement infondée. Avec sa bouille funky, ses feux séparés et ses couleurs pétillantes, le Kona vient chambouler les codes stylistiques de la marque. Un peu de peps dans tous ces tons ternes, ça rafraichit !
Ce qui change
De l'extérieur – tout comme de l'intérieur – cette mise à jour du Kona est complètement imperceptible… jusqu'à la pression du bouton Start. Le petit SUV fait alors entendre sa voix rugueuse. Logé dans le compartiment moteur, se trouve un nouveau bloc Diesel 4-cylindres de 1,6 litres. Il se présente avec deux niveaux de puissance. D'abord 115 ch et 275 Nm de couple en entrée de gamme, ensuite 136 ch et 320 Nm en version "haute" puissance. La première variante reste une traction et doit se contenter d'une boîte manuelle alors que la seconde s'équipe obligatoirement d'une boîte à double embrayage et 7 rapports. La transmission intégrale est également en option sur cette mouture. Notons que ce bloc fait sa première apparition sous le capot du Kona mais il remplacera au fur et à mesure l'ancien 1.7 CRDI dans le reste de la gamme.
Comment ça roule ?
Ce petit seize-cent introduit également la technologie que Hyundai baptise SmartStream. Cela veut simplement dire que les ingénieurs coréens ont optimisé ce bloc afin de lui offrir une meilleure efficience, en travaillant notamment sur la réduction des frictions. Il en résulte des consommations officielles, calculées en NEDC converti, somme toute relativement basses. La version 115 ch affiche une moyenne de 4,1 l/100km et 109 gr/km de CO2 alors que l'autre variante boit un peu plus à 4,2 l/100 km et 112 gr/km. Assez parlé chiffres, prenons la route au volant de l'entrée de gamme. Rien à redire, le 1,6 litre se montre apte à la tâche. Certes, il ne s'agit pas d'un foudre de guerre mais sa rondeur et son couple complimentent une conduite coulée. On notera son élasticité à bas régime qui permet d'éviter de rétrograder une fois passé en dessous des 1500 tours. Contrairement à l'archétype des diesels, ce bloc Hyundai se montre relativement discret. Bien sûr, il ne dissimule pas complètement sa nature et fera entendre son râle en charge.
Notre verdict
Avec un nouveau bloc Diesel, le Kona étoffe un peu plus son offre de motorisation – et ce n'est pas fini ! Une chose est certaine : les usines qui avaient déjà peine à suivre la demande vont devoir travailler d'arrache-pied.
Dans cet article : Hyundai, Hyundai Kona
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