En grimpant à l'avant, on apprécie d'emblée la qualité de la finition. Les plastiques de la planche de bord sont de bonne facture et parfaitement assemblés. Aucune tôle n'est apparente et on se croirait à bord d'une voiture du segment B plutôt que d'une petite citadine. La présentation profite aussi d'un tableau de bord bicolore de série. La petite Hyundai peut encore disposer d'accessoires luxueux, comme l'accès-démarrage mains libres, le régulateur de vitesse ou encore les sièges avant et le volant chauffants. Mais ces équipements ne sont pas disponibles à la carte, ils ne se retrouvent que sur l'exécution haut de gamme (Joy).
Disponible uniquement en 5 portes, cette Hyundai ménage un très bon accès aux places arrière, où l'habitabilité est également très généreuse. En action, la petite i10 montre une tenue de route efficace et neutre. Le confort d'amortissement et l'insonorisation sont dignes du segment supérieur. Dommage que ce bon bilan dynamique soit gâché par une direction (à assistance électrique) très floue autour du point milieu et au ressenti artificiel. Le petit 1.0i tourne sur 3 cylindres et tremblote donc un peu au démarrage, mais se fait ensuite discret. Ce moteur est certes peu coupleux à bas régime, mais il se révèle suffisant en conduite courante.
Esthétiquement beaucoup moins fade que sa devancière, la nouvelle i10 est aussi devenue l'une des citadines les plus abouties du moment. Elle est bien finie, spacieuse et très agréable à conduire. Ses qualités routières lui permettent même de mettre une roue dans le segment supérieur et d'élargir son horizon bien au-delà de la ville. Et ses 5 ans de garantie mettent à l'abri des surprises. Cette petite coréenne née en terre européenne nous semble donc vouée à un bel avenir.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1561 du 30 octobre 2013.
Dans cet article : Hyundai, Hyundai i10