Le concept
À l'instar du Coupé et de la Sportback, l'A5 Cabriolet est également une voiture totalement nouvelle. Ici aussi, on retrouve la plate-forme MLB Evo, avec les mêmes conséquences sur les dimensions extérieures et l'empattement, plus longs, respectivement, de 4,7 et 1,4 cm. Au plan esthétique, la carrosserie est identique (jusqu'à la ceinture de caisse, bien entendu). On retrouve donc des lignes plus musclées, rehaussées par la même calandre Singleframe que celle du coupé, tandis que la lunette arrière est un peu moins inclinée que celle de la précédente A5 Cabriolet. Si l'on ajoute à cela des porte-à-faux plus courts et un capot moteur plus long, on obtient une silhouette indéniablement plus dynamique.
Comme c'était déjà le cas sur le Coupé, le cabriolet s'est allégé de 40 kilos d'une génération à l'autre, ce qui, d'après les ingénieurs Audi, a permis d'améliorer de quelque 40% la rigidité torsionnelle. Il va sans dire que les renforts nécessaires ont été apportés à la plate-forme, pour compenser l'absence de toit fixe. On les trouve au niveau des seuils de porte, de la traverse centrale au milieu du plancher et entre les passages de roue arrière.
La palette des moteurs et transmissions est logiquement empruntée au Coupé. Elle comprend pour l'heure, à côté du 3 litres TFSI de la S5, le 2.0 TFSI de 252 ch ainsi que les 2.0 et 3.0 TDI de 190 et 218 ch. Plus tard arriveront une version 190 ch du 4 cylindres 2.0 essence (qui remplace le 1.8 TFSI de la précédente génération) et une variante 286 ch du V6 Diesel (soit 14 ch de plus que sous le capot de l'A5 Coupé). Ce n'est qu'à l'automne que sera commercialisé le vrai moteur d'entrée de gamme, le 2.0 TDI de 150 ch. Selon la motorisation, cette A4 Cabriolet est une "traction" ou une 4x4. Côté boite de vitesses, enfin, on a droit à une boîte robotisée à 7 rapports et double embrayage, ou à une boîte automatique 8 vitesses. Seule la 2.0 TFSI 190 peut disposer d'une boîte manuelle.
- Style et comportement plus dynamique
- Technologie de pointe disponible
- Insonorisation de la capote de série
- Version de base pas encore disponible
- Prix élevé, options nombreuses et chères
- Différentiel sport uniquement sur 3.0 TDI 286 et S5
Ce qui est nouveau
Encore plus que par le passé, l'A5 Cabriolet est une vraie 4 places. Son empattement majoré et l'adoption de dossiers de sièges avant plus minces ont réellement amélioré l'habitabilité. D'accord, on est toujours assis plus droit qu'à bord de la berline et les plus d'1,75 m devront quelque peu rentrer la tête dans les épaules, capote fermée. Mais l'espace aux jambes est suffisamment généreux pour envisager de longues étapes sans que cela impose trop de concessions aux occupants des places avant. Le filet anti-remous (de série) peut bien entendu être mis en place lorsque les places arrière sont inoccupées. Cet accessoire se range dans le coffre, dont la capacité a fameusement progressé avec le changement de génération: capote ouverte, il y a autant de volume que dans le coffre du précédent modèle capote fermée (320 litres). Et avec le toit en place, on arrive à 380 litres: plus que confortable!
Comment roule-t-elle ?
Les ingénieurs Audi ont voulu rendre la nouvelle A5 Cabriolet plus dynamique et ils semblent y être parvenus. Comme le Coupé A5 et l'A4 avant lui, le nouveau Cabriolet A5 se montre plus incisif et moins sous-vireur que par le passé (précisons ici que toutes les voitures d'essai étaient des Quattro), surtout quand il est équipé du différentiel arrière sport, une option qui est malheureusement réservée aux 3.0 TDI 286 et S5. En virage, ce cabriolet cache bien son poids élevé. Bien que 40 kilos plus léger que son prédécesseur, il n'en accuse pas moins sur la balance un poids conséquent, surtout si l'on se laisse tenter par quelques équipements optionnels. Au volant de la 2.0 TDI 190 Quattro, les reprises nous ont semblé quelque peu plombées par la masse de la voiture. Nous sommes curieux de voir ce qu'il en sera avec le "petit" 2.0 TDI 150 ch…
Prix-équipement
L'A5 Cabriolet ne serait pas une Audi si elle ne pouvait disposer de toutes sortes de technologies dernier cri. On pense ici, bien sûr, à l'affichage tête haute ou au Virtual Cockpit, déjà connus, mais aussi à l'indispensable connectivité en ligne, aux possibilités WiFi et à la compatibilité avec les différents smartphones, ainsi qu'aux aides à la conduite comme l'assistant d'embouteillage ou l'assistant d' "efficience prédictive". Ce dernier analyse les informations GPS et l'environnement proche de la voiture pour permettre à l'A5 Cabriolet de mieux anticiper, dans le but d'améliorer la sécurité et/ou de consommer moins de carburant. Et il ne faudrait pas oublier les fonctions dites "car-to-X" permettant aux Audi présentes à proximité de s’échanger des informations relatives à des problèmes de circulation ou à des situations dangereuses. Au total, Audi parle de quelque 30 aides à la conduite différentes, dont la plupart demeurent toutefois optionnelles, comme il de tradition chez les constructeurs allemands premium.
L'Audi Drive Select, qui permet de sélectionner le mode de conduite souhaité, est en revanche de série, au même titre que les phares au xénon. Un éclairage DEL ou même matrix-DEL est disponible contre supplément. Dans ce dernier cas, la signature lumineuse fait un clin d'œil à la célèbre Audi Quattro du début des années 80. Font encore partie de la dotation de série les micros intégrés aux ceintures de sécurité, destinés à améliorer la qualité des conversations téléphoniques lorsque l'on roule toit ouvert mais aussi rendre plus rapide la commande par reconnaissance vocale de diverses fonctions. On signalera encore une capote, qui, de série, s'avère particulièrement bien insonorisée. En attendant la 2.0 TDI 150, la 2.0 TDI 190 à traction avant constitue l'entrée de gamme, à 48.790 euros. A l'autre bout du tarif, on trouve logiquement la S5, qui s'affiche à 69.900 euros hors options.
Notre verdict
La nouvelle A5 Cabriolet apporte, comme ses sœurs à carrosserie fermée, d'importants progrès en termes de comportement dynamique et de technologie. Au 2 litres TDI, à la sonorité trop typée Diesel pour un cabriolet, nous préférons nettement le V6 TDI, certes beaucoup plus onéreux. Mais à l'heure du choix, c'est en définitive, la 2.0 TFSI qui rallierait nos suffrages. Chez l'importateur, on s'attend toutefois à ce que, pour des raisons fiscales, ce soient les versions Diesel qui seront les plus vendues, en dépit de la désaffection dont ce carburant commence à faire l'objet. Heureusement que son excellente capote procure à ce cabriolet une excellente isolation phonique.
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