Lancées en 2013, les Logan et Sandero deuxième du nom s’offrent aujourd’hui un restylage. La nouvelle face avant se dote de feux de jour à diodes et l’habitacle devient plus ergonomique: les commandes de lève-vitres migrent de la console centrale vers les panneaux de portes, le conducteur peut désormais disposer d’un accoudoir escamotable, tandis que les passagers arrière profitent d’une prise 12V pour recharger leurs appareils nomades. Une caméra de recul est également proposée. Quant à l’avertisseur sonore, sa commande n’est plus située sur le levier de clignotant (comme dans les années 70…), mais bien sur le volant. Autre détail qui rend la conduite plus pratique: l’assistance de démarrage en côte, qui maintient durant quelques secondes la pression sur les freins pour aider le conducteur à démarrer. La plupart des voitures du marché disposent de cette aide à la conduite et il était donc grand temps que les Sandero et Logan s’en équipent… Par contre, la finition intérieure n’évolue pas: les plastiques durs règnent toujours en maîtres et leur couleur sombre ternit l’ambiance.
- Tarif inchangé et toujours imbattable
- Habitabilité/confort de suspension
- Petit moteur SCe souple
- Performances sur les grands axes
- Intérieur sombre et très plastique
- Levier de boîte accrocheur
Sous le capot, les Logan et Sandero (sauf la Stepway) ont droit au tricylindre atmosphérique (à injection indirecte) 1.0 SCe de 73 ch, dérivé de celui de la dernière Twingo. Ce moteur «tout alu» dispose d’une pompe à huile à débit variable et d’une distribution (entraînée par chaîne) variable, tant à l’admission qu’à l’échappement. Par rapport à l’ancien 1.2 16V de 75 ch, la consommation et les émissions de CO2 baissent de 10%.
Si ce moteur se révèle souple et agréable en conduite courante, il manque d’allonge sur les grands axes et en charge, tandis que la commande de boîte se montre accrocheuse.
La sonorité est typique de celle d’un tricylindre, mais le moteur ne vibre pas trop. Par ailleurs, on apprécie toujours le comportement routier de la Sandero: sa tenue de route est efficace et amusante, tandis que le confort de suspension profite d’une garde au sol supérieure à la moyenne et d’un amortissement travaillant sur de longs débattements.
La Sandero se fait plus confortable, plus sobre et plus agréable à vivre. Mais toujours sans chichis et sans hausse de prix! Bref, la Dacia la plus vendue de Belgique est plus intéressante que jamais, ce qui devrait prolonger son succès.
Dans cet article : Dacia, Dacia Sandero
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