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Premier essai / Chevrolet Orlando

L'Orlando marque une incursion convaincante de Chevrolet dans le segment des monospaces «compacts» à 7 places. Mais la concurrence qu'il y affronte a les dents longues.

Prix
NC

L'Orlando est imposant, mais a le mérite de posséder de série, et sur toutes les versions, 7 places, grâce à 2 strapontins escamotables dans le coffre. Bâti sur une plate-forme de berline Cruze dont il étire l'empattement de 8 cm, l'Orlando se situe donc comme un véhicule à la vocation familiale clairement revendiquée. En le considérant comme un 5 places, c'est-à-dire en escamotant les 2 sièges du 3e rang, l'Orlando offre un volume de 458 l. C'est bien, sans plus. Par ailleurs, Chevrolet annonce 1.487 l, tous sièges rabattus. Visuellement, le volume apparaît de fait imposant, mais surtout, le plancher est alors parfaitement plat, ce qui facilite le chargement et l'exploitation des formes du compartiment arrière. Cela dit, les 7 sièges étant opérationnels, il reste à peine 89 l de volume utile.

La position de conduite est bonne grâce, en particulier, au double réglage de la colonne de direction (en hauteur et profondeur) présente de série, sauf sur le niveau de base LS. Le siège du conducteur est lui aussi réglable en hauteur. On remarque d'emblée la planche de bord en double alcôve, comme dans une Corvette, et la console centrale «en cascade» dominée par l'écran de navigation du GPS (de série sur le niveau supérieur LTZ+). Tout tombe bien en main et les espaces de rangement ne manquent pas. Charpenté autour des suspensions de la Cruze évidemment adaptées, l'Orlando surprend par un confort de marche étonnant et un filtrage de bon niveau, gommant la plupart des petites aspérités. Essayé avec le moteur 1.8 à essence associé à une boîte manuelle à 5 rapports ainsi qu'en 2 litres Diesel 163 ch accouplé, lui, à la boîte automatique à 6 rapports, l'Orlando se montre dans les deux cas silencieux, onctueux et à l'aise dans tous les cas de figure.

Pas forcément un prix de beauté, mais pas non plus à ranger dans la vitrine de la petite boutique des horreurs, l'Orlando apparaît comme un véhicule «intelligent », entendez «rationnel». Beaucoup de volume utile, un confort de marche agréable, une belle modularité, un équipement riche, voire pléthorique sur certaines versions, le tout bien ficelé et bien fini et proposé à un prix défiant toute concurrence : l'Orlando part avec pas mal d'atouts dans son jeu...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1487 du 22 décembre 2010.

Dans cet article : Chevrolet, Chevrolet Orlando

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