Premier essai / Chevrolet Malibu

Cette ignorance s'explique parce que la Malibu, version phare de la Chevrolet Chevelle dès 1964, devenue modèle à part entière de la gamme intermédiaire, n'avait jamais été importée officiellement en Europe. Les gens d'ici ne connaissent de ce centre balnéaire de la Californie huppée que ses plages de sable blanc, ses sauveteurs et jolies sauveteuses que leur a resservis le petit écran. Dans les annales des modèles Chevrolet, la Malibu reste un des plus vendus avec la BelAir et l'Impala, mais aussi celui qui poursuit la carrière la plus longue.

La nouvelle Malibu, qui vient d'être commercialisée dans l'ensemble de l'Europe, reprend l'empattement de l'Insignia (2737 mm) et des voies identiques. L'insonorisation de la coréenne est pratiquement aussi poussée que celle de l'allemande. Comme la qualité perçue, d'ailleurs, dans une approche moins gadget. La Chevy dispose elle aussi d'une servodirection électrique très bien calibrée. Mais elle fait l'impasse sur le stop&start.

Chevrolet Belgium ne vend la Malibu qu'avec un seul moteur, le 2 litres Diesel de 160 ch LTZ, et full option. Ce qui la rend chère pour une coréenne (31.799 euros), mais très concurrentielle si l'on tient compte de la dotation de série, qui est très au-dessus des standards européens (puisqu'elle inclut d'office le cuir, la navigation et la climatisation bizone, entre autres). Sans oublier qu'elle n'offre rien de moins que l'Opel équivalente, sinon le superflu gadgétisant de l'Insignia. Avec un équipement simplifié et un Diesel moins puissant, notre importateur aurait recruté chez les amateurs de modèles low cost, une clientèle dont il se prive sciemment.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1533 du 3 octobre 2012.