Premier essai / Chevrolet Aveo 1.3 D

La Chevrolet Aveo, restylée au printemps dernier, aura attendu l'automne avant de se voir greffer le petit 1.3 Diesel d'origine italienne qui équipe depuis des lustres les Opel Corsa. Ce petit 1.3 Diesel se montre agréable, doté d'une courbe de couple lui garantissant une réponse honorable sur une large plage de régimes. Il existe en deux puissances, 75 et 95 ch. Le premier est donné pour 190 Nm, le second pour 210. Une valeur qui retombe à 190 dans le cas de la version Eco (+ 400 euros), qui «bénéficie» d'une transmission longue destinée, avec d'autres mesures classiques, à faire baisser la consommation normalisée de 4,1 l/100 km à 3,6, donc les rejets de CO2 de 108 g/km à 95.

Le 1.3 Diesel est d'office accouplé à une boîte manuelle. Celle-ci compte bizarrement 5 rapports pour les versions «Eco» (75 ou 95 ch), mais 6 pour la version «normale» de 95 ch. Les procédures d'homologation CO2 aboutissent parfois à ces solutions techniques difficilement compréhensibles. D'autant qu'en l'occurrence, la boîte automatique ne fait pas partie des choix possibles. Essayée dans sa variante Eco sur quelques routes sinueuses et vallonnées, mais à la vitesse archicontrôlée de l'Oberland bernois, cette Aveo 1.3D s'est révélée agréable de disponibilité et de confort dans le sens où les vibrations semblent correctement filtrées et où l'insonorisation paraît soignée, réservant à l'habitacle une relative quiétude, donc un confort de marche satisfaisant.

Jusqu'à présent uniquement jolie, l'Aveo devient maintenant une vraie polyvalente agréable et convaincante avec ce petit 1.3 Diesel qui lui manquait tant pour lui permettre de jouer des coudes dans un segment très disputé. Et comme elle affiche par ailleurs toujours un rapport prix/ équipement de premier plan, elle peut désormais espérer des jours meilleurs.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1508 du 12 octobre 2011.