Premier essai / BMW Z4 sDrive 35is

La crise ne pousse pas à s'afficher au volant d'un coupé/roadster de haut standing. On a l'impression de surfer sur les problèmes du monde, couché dans la nacre d'une huître géante... De se renfermer dans sa coquille privilégiée, aussi... Les roadsters suggèrent trop ce qu'on ne peut plus faire sur la route: s'amuser. En 20 ans, les occasions d'en profiter vraiment se sont encore raréfiées. N'empêche, on peut rêver et se les garder au frais pour des jours meilleurs ? Dans l'attente, l'espèce doit se perpétuer. Pour l'heure, elle vit sur l'acquis, mais se rappelle à notre bon souvenir au moindre prétexte.

Tout ça pour dire que d'avoir repris le volant de la Z4 équipée du meilleur 6-cylindres à essence nous a fait jurer de lui réserver un sujet à elle toute seule. Parce qu'il s'agit bien d'une offre unique dans la gamme BMW: c'est le dernier modèle équipé du 3 litres Twin Turbo Power de 340 ch, un moteur que même la M3 n'a plus ! La dernière perle qui vaut qu'on lui consacre du temps et de la passion. Surtout si c'est pour la savourer en profitant d'une nouvelle décoration intérieure Design Pure Traction (incrustation en tissu métallique - comme la nacre... - et petites appliques Piano Black), du cuir Kansas à bandeaux et surpiqûres orange Valence que l'on peut assortir avec 3 nouvelles teintes de carrosserie: 2 gris métallisés (minéral ou argent glacier) et, bien sûr, le très photogénique orange Valence.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1549 du 15 mai 2013.