La marque n'a pas pris de risque avec cette troisième génération. Comparée à la transformation effectuée entre la première et la seconde génération, celle-ci s'apparente à un gros restylage. À 2 comme à 4 roues motrices, tous les X5 sont équipés d'une boîte automatique à 8 rapports. Comme dans les dernières productions de la marque, le mode Eco Pro fait son apparition dans le X5. Comme son nom l'indique, il privilégie une conduite économique en adaptant la gestion électronique du moteur et de la boîte. Il prévoit aussi une fonction «roue libre» entre 50 et 160 km/h qui découple la chaîne cinématique lorsque le conducteur lève le pied sans toucher le frein.
Dehors, comme dedans, les adaptations ne sautent pas aux yeux. Pourtant, elles sont plus nombreuses qu'il n'y paraît. D'abord, le dessin de la planche de bord suit l'évolution des Séries 5 restylées. Pour la première fois, les passagers de la banquette peuvent être choyés au même titre qu'à l'avant par des sièges arrière chauffants (435 euros), mais aussi «confort». Le X5 a aussi droit à tous les nouveaux services en ligne inaugurés par la Série 5 restylée : le connectedDrive qui permet l'intégration d'applications pour smartphone (Apple ou Androïd) comme Facebook, Twitter, la météo, la webradio, la recherche locale de Google et, bien sûr, l'accès à ses boîtes à courriels.
Conçu pour un usage routier, le X5 connaît désormais une exécution à 2 roues motrices. De quoi le rendre encore plus attrayant sur le marché des flottes. Pour cette même clientèle, il adopte aussi les services en ligne et de conciergerie, inaugurés par la berline Série 5, tandis qu'il complète les fonctionnalités du système multimédia. Le X5 est donc bien de son temps et en même temps plus confortable que par le passé.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1558 du 18 septembre 2013.
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