Premier essai / BMW Série 5

Modèle de niche quasi unique en son genre, la GT est la seule des trois silhouettes pour qui ce restylage a un impact autre que cosmétique. Sa nouvelle poupe lui fait gagner 60 l en volume de chargement pour offrir un demi-mètre cube en configuration 5 places. Les variantes berline et Touring se veulent quant à elles plus accessibles, grâce à cette nouvelle entrée de gamme qu'est la 518d. Il s'agit en réalité du 2 litres Diesel à 4 cylindres de la 520d, dégonflé à 136 ou 143 ch et 360 Nm (contre 163 ou 184 ch et 380 Nm). Bien suspendue grâce à l'amortissement adaptatif qui équipait nos exemplaires d'essai, la «5» pâtit toujours de sa masse en conduite dynamique, et cela se ressent particulièrement dans les phases de freinage.

Mais cet essai consistait également en une séance de surf sur le Net, pour faire connaissance avec les nouveaux services en ligne de BMW. À commencer par le ConnectedDrive Services, facturé 365 euros pour une durée de 3 ans et qui permet l'intégration d'applications pour smartphone (Apple ou Android) comme Facebook, Twitter, la météo, la webradio, la recherche locale de Google et, bien sûr, l'accès à ses boîtes à courriels. Pour ce dernier, la fonction dictaphone permet de dicter et envoyer ses courriers électroniques tout en conduisant. Aussi valable sur 3 ans, l'info trafic en temps réel est facturée 165 euros. Contre un supplément de 265 euros pour 3 ans, BMW propose aussi un service de conciergerie joignable par téléphone, 24 h sur 24 h et 7 jours sur 7 (appel non facturé).

Grâce à sa nouvelle exécution d'entrée de gamme 518d, la Série 5 se veut encore plus attrayante, notamment sur le marché des flottes. D'autant plus que la clientèle concernée devrait raffoler des différents services en ligne, en vue de mettre à profit le temps passé sur la route. Reste que tout cela a un coût qui, on l'espère, va se démocratiser avec le temps...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1554 du 24 juillet 2013.