Pour cette première prise en main, nous n'avons pu prendre le volant que de la seule 435i et vous ne serez pas étonnés d'apprendre que ce cabriolet s'est révélé aussi attrayant que confortable. Dès le premier coup d'oeil, on réalise que la voiture est effectivement plus large et plus basse que le modèle qu'elle remplace. Le jonc chromé qui souligne la ceinture de caisse lui confère, toit ouvert, un style empreint de standing. Cette ligne se retrouve également à l'intérieur, soulignée par des incrustations en alu tout le long de l'habitacle. Au volant, on est installé comme dans n'importe quelle BMW, avec sous les yeux un tableau de bord légèrement incurvé vers le conducteur qui présente tous les instruments habituels et le grand écran TFT central.
La sonorité du 6 cylindres en ligne séduit toujours autant, mais apparaît un peu trop étouffée, sauf si le toit est replié et que l'on met le pied à la planche. Un exercice auquel il nous aura hélas fallu renoncer: les Rangers de la réserve naturelle, échaudés par les journalistes qui nous avaient précédés, veillaient avec une attention sourcilleuse au strict respect des limitations de vitesse. Aussi est-ce en colonne, à 60 km/h que nous avons parcouru la majeure partie de cet essai. Pas vraiment idéal pour jauger le comportement dynamique de cette nouvelle Béhème... Comme nous étions trois à bord, nous pouvons quand même vous dire que les occupants des places arrière bénéficient de suffisamment d'espace et sont installés assez confortablement.
La nouvelle Série 4 Cabrio sera à vous à partir de 44.400 euros, à condition que vous vous contentiez du 2 litres Diesel, actuellement le moteur le moins onéreux. Pour 2000 euros de plus, vous pourrez opter pour la 428i à essence et contre un supplément d'un bon 11.000 euros, vous aurez doit au haut de gamme 435i. Ce tarif est légèrement inférieur à celui de l'ancienne Série 3 Cabrio, et ce bien que la nouvelle Série 4 soit plus sophistiquée, et encore plus à l'aise sur la route. À l'évidence, les ingénieurs bavarois ont bien travaillé! Parmi les défauts du modèle, on retiendra, hormis les tarifs toujours élevés dans l'absolu, les défauts inhérents à la formule même du cabriolet: un coffre de capacité réduite toit replié et un accès malaisé aux places arrière toit en place.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1568 du 5 février 2014.
Dans cet article : BMW, BMW Série 4