Premier essai / BMW Série 3

Dans le segment des familiales dites premium, la coqueluche s'appelle Série 3. Cette réussite repose notamment sur le programme Efficient Dynamics réduisant la dépense d'énergie. La dernière évolution de la Série 3 laisse des traits plus évocateurs. À l'avant comme à l'arrière, les optiques inédites - et plus agressives - utilisent désormais des diodes pour les clignotants. À l'intérieur, ce n'est pas le grand chamboulement, excepté du côté de l'iDrive, dont la dernière version présente un écran plus large et, surtout, des commandes d'accès direct (navigation, radio, téléphone). Déjà vue dans la nouvelle Série 7, l'interface a été entièrement repensée.

Seule nouveauté disponible lors de cette première prise en main, la 330d nous a une fois de plus épatés par son efficacité et sa disponibilité. Particulièrement souple à bas régime, le 6 en ligne étale une remarquable vigueur lors des relances, au point qu'il est tout à fait possible de reprendre depuis le régime de ralenti sans le moindre cognement. Malléable à souhait, ce 3 litres se profile comme le 6 cylindres le plus agréable de sa classe. Onctueux et élastique, il offre un timbre grave qui donne à penser que l'on se trouve au volant d'un modèle à essence. Le comportement reste fidèle à ce que l'on connaissait : vif et parfaitement équilibré. Inchangé, l'amortissement détaré sur les basses vitesses garantit en outre un bon filtrage des hautes fréquences.

La Série 3 bonifie à chaque remise à jour. Plus affirmée visuellement, elle accroît aujourd'hui sa convivialité avec la nouvelle version de l'iDrive et continue de dominer le segment pour ce qui touche au rapport performances/consommation, notamment avec le modèle 330d. On n'oubliera pas non plus l'intéressant élargissement de l'offre, que ce soit avec la 320xd ou la 318d automatique. Manifestement, le premier de classe est décidé à le rester.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1429 du 1er octobre 2008