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Premier essai / BMW Série 2 Active Tourer

La Série 2 Active Tourer marque la première incursion de BMW dans les monospaces, même si ses responsables rechignent à employer cette appellation. Pourtant, ce n'est pas la seule révolution...

Prix
NC

Dans la vie, rien n'est jamais définitif et une vérité d'un jour n'est plus forcément celle du lendemain. Adepte persuasif de la propulsion pratiquement depuis ses débuts, voilà que BMW prend un tournant qui fait déjà frémir les inconditionnels et causer dans les chaumières. Parce qu'un monospace se doit de privilégier l'habitabilité à bord, la Série 2 Active Tourer devient la première traction de la marque, une technique qui a le mérite théorique de ne pas imposer un tunnel de transmission courant le long de l'habitacle. Cela dit, le long empattement et les porte-à-faux réduits sont les garants d'une habitabilité correcte, ce qui figurait en bonne place dans le cahier des charges, évidemment. De fait, l'Active Tourer se montre accueillante, du moins pour 4 personnes.

L'Active Tourer s'affiche comme une voiture à vivre plutôt qu'à conduire. En témoignent les astuces à bord et les nombreux aspects pratiques... Cela dit, la conduire n'a rien d'une punition non plus. Certes, il s'agit d'une traction. Et alors? Le train avant encaisse sans broncher, la motricité ne cause aucun souci grâce, en particulier, à un différentiel autobloquant électronique, la direction n'est pas victime de tiraillements, même sous forte charge, et se montre au contraire précise et communicative, le roulis apparaît maîtrisé malgré la hauteur de l'engin et de son centre de gravité, sans doute, tandis que l'agilité générale permet d'enrouler les courbes sans temps mort alors que, dans le même temps, la tenue de cap se révèle sereine. Bref, des tractions comme celle-là, on en veut bien plus souvent.

Certes, l'Active Tourer fait déjà jaser. Mais les cris de quelques-uns se seront vite tus tandis qu'un autre public, moins engoncé dans les clichés liés au stérile débat traction/propulsion, pourra trouver son compte dans une voiture familiale et compacte, bien pensée et pratique, à la pointe en matière de moteurs, de connectivité et de sécurité. Et qui, de surcroît, se montre confortable, voire, hé oui, osons le terme, agréable à conduire. En définitive, tant que BMW ne fait pas des M3/ M4 «traction», pourquoi ne pas y passer pour des modèles plus rationnels, au public plus large ?

Dans cet article : BMW, BMW Série 2 , ,

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