Premier essai / Bentley Flying Spur V8 S : Le moyen terme

Pour distinguer la Flying Spur V8 S de la V8, les ingénieurs de Crewe n’ont pas dû chercher bien loin. En 2014 déjà, ils avaient créé une version S des Continental GT et Continental Convertible, techniquement très proches de la Flying Spur, bien que, depuis le restylage de cette dernière, cela ne transparaisse plus dans le nom du modèle. En bonne logique, les modification apportées à la Flying Spur S sont donc comparables à celles dont ont bénéficié le coupé 2 portes et le cabriolet. C’est ainsi que la puissance du V8 biturbo de 4 litres (d’origine Audi) passe de 507 à 528 ch et que le couple grimpe de 660 à 680 Nm.
Voilà qui permet à la Flying Spur V8 S d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 5 s (4,9 très exactement, contre 5,2 à la V8 et 4,6 à la W12), tandis que la vitesse de pointe franchit le cap symbolique des 300 km/h (306, contre, respectivement, 295 et 320). Les valeurs de consommation normalisée sont par contre identiques à celles de la V8: 10,9 l/100 km, ce qui correspond à des rejets de CO2 de 254 g/km. Lors de notre prise de contact, il ne nous a pas été possible de mesurer la consommation, mais il est évident que si l’on veut s’approcher du chiffre revendiqué par l’usine, il faut solliciter la pédale de droite avec beaucoup de douceur, de manière à utiliser le plus possible la désactivation de 4 cylindres sur 8…