Premier essai / Audi SQ5

En même temps qu'il offre une seconde jeunesse à son SUV compact Q5, Audi en présente l'exécution sportive haut de gamme, baptisée SQ5. C'est en soulevant le capot que l'on découvre, pour la première fois dans la grande lignée des modèles «S», un moteur Diesel. Plus frugal qu'un moteur à essence et donc moins émetteur de ce gaz à effet de serre que l'on a trop souvent tendance à confondre avec un polluant, le moteur Diesel se présente donc comme une alternative intéressante, notamment grâce à l'abondance de couple qu'il est en mesure de procurer, à condition d'être bien taillé C'est qu'avec 313 ch et 650 Nm, le V6 chargé d'animer le SQ5 a les épaules plutôt larges.

De série, il est suspendu sur la suspension Sport qui fait baisser la garde au sol de 3 cm et chausse de grandes jantes en alliage de 20 pouces d'origine. Déjà que les exécutions standard se révèlent un peu sèches en amortissement lorsqu'il s'agit d'absorber les plus grosses déformations de la chaussée, autant dire que cette variante équipée de la sorte procure un «toucher de route» particulièrement ferme. Ce qui lui confère un excellent comportement routier dynamique, proche de celui des meilleures berlines. Une qualité appréciable, à condition que le revêtement soit bon. À côté de cela, le Q5 se met à la page en matière de connectivité et revoit l'organisation de certaines commandes.

En optant pour un moteur Diesel, le SQ5 démocratise l'accès à cette branche exclusive de la marque aux quatre anneaux qu'est la famille «S». Reste qu'il faut débourser 58.500 € pour en faire l'acquisition, dès la fin de l'été.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1530 du 22 août 2012.