Après le Q5 et l'A6, l'A8 propose à son tour une variante hybride. C'est évidemment le même groupe motopropulseur à essence qui est repris à chaque fois : un 2.0 TFSI de 211 ch et 350 Nm secondé par une unité électrique de 40 kW et 210 Nm. C'est un embrayage multidisque à bain d'huile qui se charge de transférer aux seules roues avant l'effort cumulé de 245 ch et 450 Nm. De quoi tracter la limousine jusqu'à 100 km/h en 7,7 s et pointer à la vitesse maximale de 235 km/h, avec un appétit relativement contenu de 6,4 l/100 km sur le cycle Euromix (148 g/km de CO2).
L'A8 est capable de rouler jusqu'à 100 km/h en mode électrique pur, avec une autonomie maximale de 3 km sur un sol plat à la vitesse constante de 60 km/h. Elle embarque pour cela un accumulateur au lithium- ion d'une capacité énergétique de 1,3 kWh, logé au dos de la banquette arrière. Le volume de chargement s'en trouve ainsi réduit à 335 l (contre 510), tandis que la surcharge s'élève à 130 kg du poids total de 1.870 kg. Dans cette balance, il faut compter, en sus de l'architecture hybride, une série de précautions garantissant le bon fonctionnement des divers systèmes lorsque le bloc thermique est désactivé. Enfin, l'assistance de direction hydraulique est remplacée par un dispositif électromécanique.
Facturée quelque 78.000 euros (85.000 euros en empattement long), soit 6.000 euros de plus qu'une version 3.0 TDI, l'A8 Hybrid aura bien du mal à susciter l'intérêt de la clientèle belge. Sa cylindrée inférieure et ses rejets de CO2 moindres la rendent certes fiscalement avantageuse, mais pas suffisamment pour contrebalancer le coût supérieur à l'achat.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1521 du 18 avril 2012.
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