Pour le haut de gamme de DS, la DS7 Crossback, le moteur 1.6 Puretech de 225 ch fait office de porte-drapeau pour l’offre essence. Cette mécanique correspond parfaitement à l’image de luxe et de bien-être que cette DS 7 entend véhiculer : le 4 cylindres suralimenté présente un niveau de puissance adéquate tandis que l’impression dominante en matière de caractère est celle d’une immense douceur. Le moteur élève rarement la voix pour un niveau de vibrations à peine perceptible. La transmission automatique à huit rapports offre également d’une grande douceur, au moins dans la plupart des cas.
Fausse note
Seul moment où le groupe motopropulseur peut être pris en défaut de fluidité : dans des files à train de sénateur lorsque la vitesse varie constamment. Cela vient du fait que la gestion électronique tente constamment d’optimiser la consommation en choisissant le rapport le plus élevé. Ce qui signifie que, dans ce cas de figure, la boîte doit constamment rétrograder tandis que le moteur délivre alors ses 300 Nm de manière un peu trop abrupte. Autant le savoir, même si ce défaut est tout à fait gérable, notamment en modulant la pression sur la pédale de droite, mais au prix alors d’une certaine lenteur de réaction.
Pas sportif
Malgré sa puissance élevée, le moteur PureTech de 225 ch n’a évidemment rien de sportif. Certes, les performances semblent parlantes en ligne droite (DS promet 8,2 s sur le 0-100 km/h), mais dès que la route se met à tourner, on perçoit que cette DS7 est moins à son aise. En cela, cette version 1.6 PureTech se montre moins ronde que le 2 litres BlueHDi malgré le poids inférieur sur le train avant, ce que confirment aussi les mouvements de caisse moins bien contrôlés et qui tuent dans l’œuf toutes formes de vélléité. L’ensemble du châssis est donc toujours principalement axé sur le confort avec, comme qualité essentielle, un filtrage de haut vol même si de temps en temps, certaines réactions sont parfois caricaturales.
Pas soiffard
Rouler vite avec cette DS7 Crossback de 225 ch est tout sauf confortable. Cela dit, on s’adapte assez facilement au style de conduite décontracté de ce véhicule. Une modération qui est par ailleurs récompensée à la pompe puisque notre moyenne s’est établie à 7,4 l/100 km. Pas mal pour un SUV de cette puissance et de cette taille ! Au point d’ailleurs qu’on se pose la question de l’utilité de toute cette cavalerie. Dès lors, la version de 180 ch devrait amplement suffire à la tâche, d’autant que malgré le déficit de 50 Nm de couple, celui-ci est disponible 400 tr/min plus tôt, soit dès 1500 tr/min ce qui devrait favoriser la souplesse et la réactivité à bas régime.
Notre verdict
La douceur du 1.6 PureTech de 225 ch va comme un gant à cette DS 7 Crossback. Avec la bonne nouvelle supplémentaire qu’il n’est pas beaucoup plus énergivore que le 2.0 litres BlueHDi. Notre sentiment est toutefois partagé, car on se dit que la version de 180 ch de cette même mécanique devrait s’avérer amplement suffisante. Ce qui signifie donc que la différence de prix pourrait être investie dans les nombreux packs d’équipements proposés de façon à profiter pleinement du luxe revendiqué de cette DS7 Crossback.
- Intérieur soigné, choix des matériaux
- Commandes agréables
- Rapport performances/consommation
- Mouvements de caisse
- Boîte auto lente, mais douce
- Options et packs coûteux
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