Techniquement, le Scirocco se présente toujours comme une espèce de «Golf Coupé». Mais il se présente également comme un vrai coupé en optant pour des portes dépourvues d'encadrement de vitres. Légèrement plus encombrant qu'une Golf (environ 5 cm plus long que les générations V et VI et respectivement 5,1 et 3,1 cm plus large), il s'aplatit par contre considérablement (6,2 cm de moins qu'une Golf V GTI). À cet environnement de base s'ajoutent quelques mécaniques intéressantes comme le 1.4 TSI à double suralimentation de 160 ch ou le 2.0 TSI de 200 ch de la Golf V GTI, qui font tous deux l'objet de cet essai.
Conduite : 1.4 TSI 156/200 - 2.0 TSI 172/200
Grâce à sa double suralimentation (compresseur et turbo), le 1.4 TSI peut franchement rivaliser avec des cylindrées supérieures. Hyper-réactif à bas régime, il grimpe de manière constante jusqu'à la zone rouge et ne demande qu'à être mené à la cravache. Plus coupleux, le 2.0 TSI offre encore plus d'élasticité et fonctionne comme une catapulte. Couplé à la boîte DSG, il fait du Scirocco un vrai jouet, à manier du bout des doigts. Chaque changement de rapport déclenche une détonation dans l'échappement dont on devient vite accro.
Sécurité : 160/200
Rien à redire sur le système de freinage, qui inspire confiance et sait être là quand il faut. En élargissant son empreinte au sol et en abaissant son centre de gravité, le Scirocco a gagné en stabilité et en efficacité par rapport à la Golf, dont il reprend le châssis. Juché sur ses grosses jantes de 17? (ou 18? en option), il colle à la route en toute circonstance et n'est pas du genre à se laisser surprendre par le premier transfert de masses venu. L'ESP monté de série joue quant à lui son rôle de gardefou... en permanence.
Confort : 160/200
Le compromis confort/tenue de route de la suspension est plutôt réussi. Grâce à la bonne implantation de l'assise et à l'amplitude de réglages disponibles, la position de conduite est idéale pour la plupart des morphologies. Comme dans la plupart des modèles du groupe, l'ergonomie est soignée.A bord du Scirocco, les passagers sont bien installés, tant à l'avant qu'à l'arrière, où les deux sièges séparés sont particulièrement confortables.
Fonctionnalité : 144/200
Le compromis confort/tenue de route de la suspension est plutôt réussi. Grâce à la bonne implantation de l'assise et à l'amplitude de réglages disponibles, la position de conduite est idéale pour la plupart des morphologies. Comme dans la plupart des modèles du groupe, l'ergonomie est soignée.A bord du Scirocco, les passagers sont bien installés, tant à l'avant qu'à l'arrière, où les deux sièges séparés sont particulièrement confortables.
Budget : 1.4 TSI 160 - 2.0 TSI 152/200
En moyenne, il faudra compter 9,6 l/100 pour le 1.4 TSI et 10,6 pour le 2.0 TSI.Menés avec un pied léger, les deux coupés s'accordent cependant à consommer sensiblement moins, environ 7,7 l/100 km.A l'inverse, l'enthousiasme du conducteur se paiera cash à la pompe... surtout avec le 2.0 TSI. Disponible dès 24.390 euros, le 1.4 TSI affiche un rapport prix/prestations assez intéressant, l'ensemble du tarif du modèle restant lui aussi relativement contenu. Et ça, c'est toujours une bonne nouvelle!
Conclusion : 1.4 TSI 780/1000 - 2.0 TSI 788/1000
Du point de vue du style, le Scirocco se démarque assez franchement, voire... avantageusement du reste de la gamme Volkswagen et de l'ensemble de la concurrence en général. Techniquement dérivé de la Golf V (donc aussi de la VI...), il n'a cependant aucun mal à faire oublier ses origines. Position de conduite parfaite, comportement dynamique terriblement efficace et mécaniques enthousiasmantes: tous les ingrédients indispensables au plaisir de conduire sont ici réunis pour le plus grand bonheur de l'amateur. Le tout à un prix qui reste raisonnable. Que demander de plus ? Un Scirocco GTI un peu plus mordant, peut-être.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1431 du 29 octobre 2008.
Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Scirocco