Essai détaillé / Volkswagen e-Up

Quand d'aucuns - comme Nissan pour la Leaf ou Renault pour la Zoé - développent des plateformes spécifiques pour l'électrique, Volkswagen conçoit dès le départ une plateforme unique pour tout type de motorisation, thermique et électrique. Le pack de batteries est ici implanté classiquement sous le plancher. Tout l'espace habituellement occupé par le réservoir d'essence et le système d'échappement de la Up est ici rempli de cellules (17 modules de 12 cellules), de sorte que la masse importante de la batterie (230 kg en tout) se trouve toujours idéalement positionnée sur le châssis, au plus près du sol et entre les essieux au profit du centre de gravité et de la réduction de l'inertie polaire. Le moteur, la boîte (un simple réducteur) et l'électronique de puissance sont quant à eux toujours regroupés sous le capot, tandis que la trappe habituellement réservée au remplissage dissimule dans ce cas-ci la (les) prise(s) de recharge. Hormis quelques détails, tels que les feux de jours à diodes dans le bouclier, la calandre hermétique, l'absence de sortie d'échappement ou les badges apposés sur les portes et la malle, la e-Up cache parfaitement son jeu et reste, à l'oeil du moins, une Volkswagen comme les autres