Essai détaillé / Smart Fortwo 1.0 71

Les dernières années du siècle passé ont été assez «spéciales» pour le groupe Daimler. Elles se sont notamment traduites par l’arrivée au sein de la gamme d’une certaine Classe A qui, pour le dire pudiquement, a suscité des réactions mitigées chez les habitués de la marque. Dans le même temps Mercedes-Benz décidait de se lancer, en collaboration avec Nicolas Hayek, le patron de Swatch, dans la conception et la fabrication d’une microvoiture qui devait révolutionner la circulation dans nos villes de plus en plus étendues et encombrées. Hayek ayant assez vite jeté l’éponge, Mercedes s’est retrouvé seul pour tenter de faire de cette lilliputienne un succès. Les choses n’ont pas été sans mal et ce n’est pas trahir un secret que de rappeler que Stuttgart n’a, jusqu’à présent, guère gagné d’argent avec l’ensemble du projet, au contraire même… D’un autre côté, ces petites voitures ont permis au groupe Daimler d’abaisser la moyenne des rejets de CO2 de sa gamme et lui ont ainsi évité d’être montré du doigt par les autorités européennes! Aujourd’hui, c’est une Smart, ou plutôt des Smart, de troisième génération qui arrivent en concession. C’est que le constructeur a décidé d’éliminer d’emblée l’un des handicaps les plus pénalisants de la Smart: n’avoir que 2 places. A l’intention de ceux qui ne peuvent se satisfaire d’une Fortwo, Smart propose la Forfour, plus longue de 80 cm et dotée de 4 places (5 portes). Un essai complémentaire de cette nouvelle Forfour, qui prend le relais de celle élaborée à l’époque avec Mitsubishi, est du reste publié dans notre présente édition.