Essai détaillé / Volkswagen Beetle 1.2 TSI 105

En bref

• Mécanique

  Le petit douze-cents 4 cylindres à injection directe et turbo a de la personnalité. Du talent aussi. En souplesse (disponibilité étendue du couple) comme en puissance. Il est d'autant plus à l'aise ici qu'il est associé à une boîte manuelle à 6 rapports polyvalente et parfaitement étagée. Assisté électromécaniquement (à la demande) pour épargner encore quelques gouttes de carburant au kilomètre, le volant reste précis, consistant et offre un bon feeling général.

• Tenue de route

  Laissant le monopole de l'architecture propulsion à moteur arrière à sa cousine la Porsche 911, la nouvelle Beetle est devenue une voiture «classique» (à traction et moteur avant) plus facilement maîtrisable. Construite en grande partie sur le châssis de la Golf, elle est aussi devenue beaucoup plus rigoureuse en comportement. Pour se préserver de tous les aléas, elle embarque en outre, de série, tout le paquetage sécuritaire moderne : ESP, 6 airbags, etc.

• Sécurité

  L'habitacle n'a plus rien à envier à celui de certaines moyennes en ce qui concerne l'espace offert aux passagers (4 au maximum). Tous ont suffisamment de place aux coudes, aux jambes et à la tête pour voyager longtemps et confortablement. Le confort de suspension est aussi globalement réussi, même s'il aurait sans doute gagné à voir conservé le train arrière multibras de la Golf. La position de conduite et l'ergonomie ont elles aussi progressé.

• Confort

  L'habitacle n'a plus rien à envier à celui de certaines moyennes en ce qui concerne l'espace offert aux passagers (4 au maximum). Tous ont suffisamment de place aux coudes, aux jambes et à la tête pour voyager longtemps et confortablement. Le confort de suspension est aussi globalement réussi, même s'il aurait sans doute gagné à voir conservé le train arrière multibras de la Golf. La position de conduite et l'ergonomie ont elles aussi progressé.

• Sens pratique

  A la fois plus longue (de 15 cm) et plus large (de 8 cm), la Beetle reste relativement délicate à manier dans les endroits exigus et/ou encombrés. La faute principalement à ses formes arrondies et plongeantes, qui n'aident pas à en distinguer les extrémités. Comme le reste de la carrosserie, les portes ont grandi, devenant plus lourdes et plus encombrantes... Avec 310 l de contenance sous le cache-bagages, on n'est pas mal servi en coffre. Et les dossiers se rabattent toujours (50/50).

• Budget

  Une fois n'est pas coutume, Volkswagen ne fait pas flamber les prix. À moteur comparable (compte non tenu des quelques différences d'équipement), la Beetle reste plus abordable que sa cousine Golf 3 portes. Les prix des options ne semblent pas non plus exagérés. Quant à la consommation, on reste un peu dubitatif. Avec un relevé moyen de 7,9 l/100 et 2,5 l/100 d'écart entre nos relevés extrêmes, on se dit que ce 1.2 TSI doit être sévèrement surveillé pour ne pas décevoir à la pompe.

Conclusion / Volkswagen Beetle 1.2 TSI 105

Incontestablement plus fidèle aux proportions de son ancêtre de légende, plus aguichante que jamais sous ses airs de petite 911 et autrement plus agréable à vivre et à conduire que celle qu'elle remplace, la Beetle est cette fois bien partie pour se faire désirer. D'autant plus qu'aujourd'hui, Volkswagen semble bien décidé à la vendre à prix plus mesuré. Une foule de bonnes nouvelles, donc, auxquelles on ajoutera encore le bilan agrément/prestations favorable du petit 1.2 TSI... à surveiller à la pompe, certes, mais remarquablement doué.

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