En bref
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Tenue de route
Eu égard à sa cylindrée, le 2.0 n’est pas particulièrementpuissant,maiscelane signifie pas qu’il manque de vigueur. Le 2.2 brille quant à lui toujours par ses plus grandes ressources. Les boîtes de vitesses sont étagées long, surtout dans le cas du 2.0, obligeant à de fréquents rétrogradages. A noter la disponibilité d’une boîte automatique avec le Diesel, une première en Avensis. La direction à assistance électrique est un modèle du genre. Dommage que le diamètre de braquage soit excessif.
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Sécurité
La pédale de frein manque de mordant à l’attaque et souffre d’un toucher trop spongieux. Pour les fortes décélérations, les plus grands disques de la 2.2 s’avèrent plus efficaces. Les trains roulants ont été configurés pour servir avant tout la stabilité et la sécurité, ce qu’ils font à merveille. Dommage que l’agilité et le plaisir de conduite en fassent les frais. Sécurité passive et active au sommet. Mais pour- quoi réserver le Safety Pack à la Diesel automatique?
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Confort
L’Avensis est une voiture remarquablement confortable. Silencieuse et spacieuse, elle jouit d’un amortissement de qualité, à l’exception toutefois de la filtration des hautes fréquences. D’un bon confort, les sièges gagneraient à offrir davantage de soutien latéral. La climatisation automatique s’acquitte parfaitement de sa tâche.
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Sens pratique
La visibilité périphérique de la berline est moyenne, celle du break un peu moins bonne à cause de petites vitres latérales et des imposants montants D. Spacieux, le coffre peut facilement voir son volume modulé grâce aux dossiers rabattables (assises fixes). Attention à la tête, car le hayon ne s’ouvre pas suffisamment haut. La dotation de série est très complète, la finition irréprochable.
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Budget
Les deux Diesel ici essayés sont devenus plus sobres, tant sur le papier qu’en réalité. La fréquence (15.000 km) des entretiens est inférieure à la moyenne, mais Toyota prétend que l’utilisation d’une huile semi-synthétique moins chère et à remplacer plus souvent permet d’obtenir des coûts d’usage moins élevés. Plus chère que le modèle précédent, l’Avensis a encore progressé en qualité perçue. La valeur résiduelle de la 177 ch, fiscalement pénalisée, reste un point d’interrogation, surtout sur un marché belge très sensible à l’image de marque.
Bien qu’entièrement redessinée, la Toyota Avensis ne constitue qu’un remaniement du précédent modèle. Les qualités déjà connues demeurent, ce qui pouvait être amélioré l’a été. En d’autres termes, l’Avensis est toujours une voiture spacieuse et très bien finie, faisant preuve d’un comportement encore plus sûr et sain. Par ailleurs, le coffre est désormais plus logeable et les Diesel sont à la fois plus économiques et plus nerveux. En fait, le seul reproche que l’on puisse lui adresser concerne ses suspensions, insuffisamment filtrantes. Plus subjectivement, nous estimons qu’un châssis plus agile et un train avant plus tranchant auraient quelque peu rehaussé l’agrément de conduite. L’Avensis n’en reste pas moins très rationnelle et convaincante, surtout la 2.0 D-4D, plus économique et fiscalement plus intéressante que la 2.2 D-4D 180.
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