En bref
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Tenue de route
Malgré une puissance supérieure et l’aide d’une boîte légèrement raccourcie, le nouveau 1.2 manque encore un peu de muscle et il faut rétrograder pour assurer les relances. Son isolation acoustique est malheureusement aussi très moyenne. A pas variable, la crémaillère offre un meilleur centrage qu’auparavant, ce qui bénéficie à la tenue de cap. La commande de boîte a gagné en précision. La boîte automatique à 4 rapports est optionnelle (1.000 €).
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Sécurité
La Swift fait la part belle à la sécurité. De série, elle possède le contrôle de trajectoire, mais aussi 7 airbags dont un pour les genoux du conducteur. Difficile de la prendre en défaut sur ce point. On l’a dit, le comportement en ligne de droite est plus stable qu’auparavant (centrage de la direction), tandis que le train avant offre un meilleur potentiel. Les freins suffisent à la tâche, même si l’on aurait apprécié une attaque plus franche.
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Confort
Détarés, les amortisseurs procurent un meilleur filtrage, ce qui n’est pas pour déplaire. Dommage que l’insonorisation ne suive pas : les bruits de roulement, aérodynamiques et mécaniques sont trop nombreux. La position de conduite est bonne, mais on notera que l’ajustage en profondeur du volant n’est disponible que sur le haut de gamme Xtra. Redessinée, la sellerie maintient mieux et la banquette à l’assise plus longue autorise désormais l’installation de deux adultes. Pas mal !
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Sens pratique
Si l’accès à bord et la visibilité périphérique ne souffrent pas la critique, on n’en dira pas autant des aspects pratiques: le volume du coffre est ridicule, tandis que l’assise de la banquette ne permet pas, dossier rabattu, d’obtenir un espace de chargement plan. Et comme le seuil de coffre est haut et que la planche à chapeaux n’est même pas articulée, on aura compris que la Swift a de sérieux cours de rattrapage à prendre sur le sujet.
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Budget
Le remplacement du 1.3 par le 1.2 bénéficie à la consommation, qui a chuté d’un bon litre, sans l’option Stop&Start, indisponible sur notre marché. Si la garantie de 5 ans est intéressante, l’importateur oblige à réviser la mécanique tous les 15.000 km, ce qui expose logiquement à une dépense supplémentaire et en tout cas plus fréquente que chez la concurrence. Enfin, la Swift n’est pas vraiment donnée, surtout si l’on désire disposer de quelques équipements de confort.
La nouvelle Swift ne cherche pas midi à quatorze heures: elle capitalise sur les qualités esthétiques et dynamiques de celle qui l’a précédée tout en profitant d’une toute nouvelle plate-forme lui permettant de soigner son habitabilité. Un argumentaire renforcé par l’arrivée du nouveau douze-cents au bilan énergétique sensiblement plus favorable. L’opération séduction peut donc se poursuivre, même si on ne peut s’empêcher d’épingler un tarif un peu élevé et de penser que, paradoxalement, les traits inchangés de la Swift pourraient également constituer son plus gros défaut, en particulier parce qu’ils traduisent mal sa profonde modernisation.
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