En bref
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Mécanique
Le 1.6 turbo atteint sa puissance maximale dès 4800 tr/min, mais surtout, il jouit d’une plage de couple particulièrement plate: 250 Nm de 1800 à 4500 tr/min. De quoi lui offrir une belle rondeur. Il est en revanche avare de sensations, principalement à cause de la boîte CVT, qui lisse le couple avec pour résultat des accélérations très linéaires. Elle reste malgré tout convaincante au quotidien, mais n’aime pas être malmenée en conduite sportive, où la consommation peut en outre vite s’envoler…
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Tenue de route
La transmission intégrale permanente confère à la Levorg une motricité sans faille. Ajoutez à cela une boîte CVT qui diffuse le couple avec parcimonie et vous comprenez pourquoi tout risque de patinage est exclu. La répartition des masses 60/40 n’empêche pas la Levorg de jouir d’un équilibre naturel. Sa suspension manque quant à elle de débattement. Les amortisseurs arrivent régulièrement en bout de course, avec pour conséquence un effet catapulte et une séance de pompages.
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Sécurité
Si Subaru ne prévoit aucune option permettant d’enrichir l’équipement lié à la sécurité, c’est notamment parce qu’il prévoit une dotation très complète de série: 7 airbags, assistant feux de route/croisement, ESP bien sûr, caméra de recul liée à un avertisseur de collision par l’arrière, surveillant d’angles morts. Dommage qu’il ne prévoie pas de freinage automatique d’urgence. En revanche, en cas de choc frontal, son moteur à plat glissera sous le plancher plutôt que d’envahir l’habitacle.
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Confort
Position d’assise «haute», grandes surfaces vitrée, y compris de trois quarts arrière: la Levorg optimise la visibilité périphérique. On jouit d’une bonne position de conduite grâce à une grande amplitude de réglage du volant, lequel tombe bien dans les mains. Le maintien des sièges avant est optimal et le confort sur la banquette est tout aussi appréciable. Finition sobre, mais de bon goût. Assemblage est excellent, insonorisation de premier ordre, si ce n’est quelques bruits de roulement.
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Sens pratique
Mention spéciale pour le système multimédia, qui synchronise aisément un smartphone. On apprécie la possibilité de se faire lire courriels et messages et d’y répondre facilement par des messages préenregistrés. Les prises USB ne manquent pas, à l’arrière comme à l’avant: il y en a pour tout le monde. Dommage qu’il y ait trop de boutons et d’écrans sur la planche de bord. La banquette est facilement rabattable et le coffre accessible et structuré grâce au bac compartimenté sous le plancher.
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Budget
Avec un prix de base de 28.995 €, la Levorg se présente comme une bonne affaire compte tenu de son équipement de série. A ce prix, elle fournit la transmission intégrale et la boîte CVT. Dommage que ses chiffres de consommation trop élevés la sanctionnent d’un écomalus en Région wallonne et d’une TMC plus élevée en Flandre. Par ailleurs, la politique d’équipement oblige parfois à choisir l’exécution supérieure et donc à payer pour des équipements dont on n’a pas besoin.
Dynamique dans le style, confortable sur la route, pratique à l’usage, la Levorg a de nombreux atouts. Mais elle se fait aussi remarquer dans le mauvais sens par la seule faute de son «offre» de moteur, qui se limite à un seul et unique 1.6 turbo à essence certes convaincant, mais inadapté au marché d’Europe de l’Ouest, où la plupart des familiales roulent au gazole. Pourquoi, dès lors, Subaru n’envisage-t-il pas aussi cette possibilité? D’autant qu’il possède un excellent boxer Diesel qu’il commercialise dans bien d’autres modèles… Pour l’heure, c’est une énigme.
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