En bref
-
La dynamique
Le 1.6 ne fournit que 150 Nm aux 4 roues via la boîte CVT. C’est un peu faible pour faire une vraie compacte polyvalente. Et le 2 litres n’est pas proposé. Question tenue de route, le châssis se montre particulièrement performant et agréable: l’efficacité est remarquable, comme la motricité. Le roulis est parfaitement maîtrisé. La direction est très précise et les freins sont à la hauteur, ce qui n’est pas très difficile vu les faibles performances.
-
Sécurité
Aide à la conduite active EyeSight de série: surveillant d’angles morts, assistant de franchissement de ligne et régulateur actif avec freinage d’urgence. Combiné aux 4 roues motrices, ce tandem unique est performant, même si les aides se montrent parfois intrusives, comme l’assistant de franchissement de ligne, dont les corrections au volant (automatiques) sont assez vives. Et il faut le débrancher à chaque redémarrage si l’on ne désire pas l’utiliser.
-
Confort
Cette Subaru est globalement confortable, même si, avec les roues de 18”, certaines déformations importantes sont parfois avalées avec dureté. L’insonorisation est correcte, mais pas extraordinaire: une Golf ou une Peugeot 308 font mieux. Les sièges sont corrects mais d’aucuns trouveront qu’ils manquent un peu de maintien aux épaules, et l’habitabilité et princière; c’est assez logique, l’Impreza étant une des plus imposantes de sa catégorie.
-
Sens pratique
L’habitacle est fonctionnel par ses espaces de rangement et le soin de sa finition qui en fait un produit robuste. L’accès est aisé grâce aux portières s’ouvrant presque à 90°. Le coffre est correct, sans plus: vu la longueur, on attendait un peu plus de capacité que les 385 l. La banquette rabattable asymétrique est de série. Un bon point pour la dotation de série, qui est plus que riche avec, parmi les accessoires étonnants, les sièges chauffants.
-
La connectivité
Subaru peut donner des leçons: l’Impreza embarque Apple CarPlay et Android Auto. Dès le niveau Comfort, on a droit à une connexion à Internet et à plusieurs applications en ligne. Dommage, la navigation est réservée à la plus haute exécution. Les autres devront se contenter de la connexion des téléphones portables via Apple CarPlay ou Android Auto. Bluetooth de qualité, appariement des téléphones aisé. L’interface gère même les messages.
-
Budget
La consommation est un peu excessive: 8 bons litres en roulant très calmement, plutôt 9 sur des trajets variés. En ville, facilement 10. Subaru reste sur 3 ans de garantie ou 100.000 km; c’est peu compte tenu d’autres offres asiatiques (de 5 à 7 ans); 95% des Subaru roulent encore après 10 ans; la marque ne prendrait donc pas de risque en offrant plus. Entretien tous les 15.000 km, autour des 20.000 à 30.000 chez les autres.
De retour après 7 ans d’absence, l’Impreza revient avec les arguments qui ont toujours été les siens: un haut degré de sécurité conféré à la fois par la transmission intégrale et les aides à la conduite actives (EyeSight de série) ainsi qu’un châssis au poil qui marie confort et plaisir. Seul bémol: un moteur atmo amorphe, qui manque cruellement d’un petit turbocompresseur pour se monter à la hauteur de ses concurrents, que ce soit en matière d’agrément, de performances et de consommation. Un défaut qui peut être contrebalancé par la généreuse habitabilité, un rapport prix/équipement pratiquement imbattable dans la catégorie ainsi que par – ça compte – le caractère attachant de ce modèle.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!