En bref
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La dynamique
Le 1.6 dCi est le moteur de la situation; performant, à vide comme en charge. La boîte EDC aurait été un atout, car il manque de muscle à bas régime, ce qui oblige à jouer du levier. L’opération aurait été d’autant plus gagnante que la boîte mécanique se montre un peu accrocheuse. Cela dit, le Scénic est très à l’aise sur la route. Il est même dynamique, on ne s’ennuie jamais à son volant. Le freinage est indestructible, comme celui de la plupart des Renault modernes.
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Sécurité
La sécurité peut être complétée d’une batterie d’équipements proposés à un tarif plutôt intéressant. Il y a l’alerte de franchissement de ligne (mais sans correction), celle pour les objets nichés dans les angles morts ou encore le régulateur actif qui, aujourd’hui, fonctionne jusqu’à 160 km/h. Le dispositif de retenue passif est classique. Dommage que la banquette arrière se limite à 2 ancrages Isofix. L’Espace en propose 3, tout comme... la Dacia Lodgy.
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Confort
Le filtrage n’est pas encore celui d’un Picasso, la référence en la matière, mais l’ensemble est de bon aloi, malgré les roues de 20”. Position de conduite et qualité des sièges sont satisfaisants, même si, à l’arrière, on est toujours assis haut et que les adultes se retrouvent avec les genoux dans le menton. Habitabilité supérieure à celle d’une Mégane GrandTour, mais un peu inférieure à celle du Scénic III du fait de formes plus travaillées.
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Sens pratique
C’est évidemment l’argument choc, même si le coffre perd plus de 400 l, les sièges n’étant plus extractibles. Or le Scénic conserve de sérieux atouts. Comme ses espaces de rangement ou son Pack Flexy, qui permet de rabattre le dossier avant droit pour augmenter la longueur de chargement, en plus de disposer des tablettes aviation ou du rabattement automatique des sièges. La console centrale coulissante et son espace réfrigéré et éclairé de 11,5 l vaut aussi le détour.
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La connectivité
On l’a dit: le R-Link 2 est pavé de bonnes intentions, mais il pourrait mieux faire, que ce soit en matière d’ergonomie et de logique, ainsi que de réactivité. Cela dit, l’idée d’implanter verticalement la tablette est intelligente et les fonctionnalités sont complètes. La qualité sonore du Bluetooth est en revanche un peu limitée. La carte se montre lisible, mais il n’y a pas de recherche Google pour les adresses, ce qui facilite pourtant les choses.
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Budget
Le Scénic n’est pas donné. Sûrement pas en 1.6 dCi, d’office en exécutions hautes Intens et Bose Edition. Il coûte quelques centaines d’euros de plus qu’une Mégane Grandtour, au coffre certes plus logeable, mais moins pratique pour transporter la famille. Consommation: +/- 6,7 l/100 km. Pour les pneus de 20”, Renault a passé contrat avec Continental, Michelin et Goodyear pour aligner les tarifs sur ceux des produits classiques et éviter les (très) mauvaises surprises...
Le Scénic reste une vraie boîte à malices, mais qui présente désormais une silhouette soignée, voire aguichante. Le fait est que l’engin est toujours meilleur à vivre, car il est plus confortable et plus dynamique tout en étant plus simple à utiliser (à quelques détails près) grâce à une banquette coulissante qui ne doit plus être extraite. Quoi qu’on en pense, ce monospace continue dès lors d’avoir un sens au sein de la gamme. Certes, il est durement concurrencé par le break Mégane Grandtour, mais avec des prix similaires et un encombrement réduit (pour un volume de charge certes un peu inférieur), le Scénic IV est avantagé par ses 3 vraies places à l’arrière. Et pour les familles nombreuses, c’est bien ça qui fait la différence!
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