En bref
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Mécanique
Comme pour le châssis, dont il reprend les voies et les suspensions avant, le Zafira Tourer hérite de l'Insignia les 3 versions du 2 litres CDTI et son petit dernier à essence, le 1.4 T (120 et 140 ch). En Diesel, les deux premières puissances sont inchangées (110 et 130 ch). Seul le 165 ch en a 5 de plus... qui lui valent un doublement de la Taxe de Mise en Circulation. À l'évidence, fiscalement, le 130 ch qui nous promet 119 g/km de CO2 et aura lui aussi un stop&start sera un meilleur choix.
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Tenue de route
Le «grand» Zafira s'acquitte des crash-tests Euro-NCAP en faisant le plein d'étoiles. Par son gabarit, il est plus proche de l'Insignia que du Zafira classique, dont il ne partage aucun gène. La logique de sa dotation sécuritaire active se calque dès lors sur celle de la berline. Il n'a rien à lui envier en équipement standard (aide au démarrage en côte), ni en options et packs (régulateur de distance, surveillant d'angle mort, maintien de bande). Nulle aide à la conduite dernier cri ne lui manque.
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Sécurité
Plus élaborée que celle du Zafira commun, la suspension du Tourer réunit les qualités de filtrage et d'amortissement de la gamme supérieure. Et pour cause: elle partage la partie avant des liaisons au sol de l'Insignia et propose l'option FlexRide qui fait varier la sensibilité de l'accélérateur, l'assistance du volant et la souplesse des amortisseurs selon le programme de conduite (sport, normal, touring). Les sièges avant soutiennent longtemps le dos. Ceux du 2e rang sont «limite» trop fermes.
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Confort
Plus élaborée que celle du Zafira commun, la suspension du Tourer réunit les qualités de filtrage et d'amortissement de la gamme supérieure. Et pour cause: elle partage la partie avant des liaisons au sol de l'Insignia et propose l'option FlexRide qui fait varier la sensibilité de l'accélérateur, l'assistance du volant et la souplesse des amortisseurs selon le programme de conduite (sport, normal, touring). Les sièges avant soutiennent longtemps le dos. Ceux du 2e rang sont «limite» trop fermes.
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Sens pratique
Peu encombrant, mieux adapté à la morphologie et aux tâches qu'on attend d'un monospace à 7 places, un essieu arrière de torsion (inspiré de celui de l'Astra) a été préféré au multibras de l'Insignia. Ce choix a permis d'intégrer au mieux les sièges arrière dans le plancher, où ils s'escamotent complètement, et d'ancrer en porte-à-faux un ingénieux support pour 4 vélos. Les 3 places du 2e rang se transforment en 2 places reculées avec accoudoir central, recréant l'espace d'une limousine.
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Budget
Imitée (Mazda 5, Ford Grand C-Max) mais jamais égalée, la modularité des éléments de la banquette centrale reste une spécialité d'Opel. Elle est malheureusement réservée à l'exécution haute Cosmo, mais ne coûte que 250 euros sur l'Enjoy. Plus généralement, le Zafira Tourer est affiché à des prix d'attaque ou proposé avec une dotation ou une cylindrée qui défient tous ses rivaux européens. Pour avoir moins cher, il faut aller voir chez les Coréens (Kia Carens, Chevrolet Orlando).
Les grands acteurs du segment sont déjà passés par là. Renault a son Grand Scénic, Citroën son Grand C4 Picasso, Nissan son Qashqai+ 2, Ford son Grand C-Max et, maintenant, Opel... se fend d'un Zafira Tourer ! Cette appellation désigne la même démarche non sans mieux suggérer le grand tourisme, la conduite plaisir et, même, un certain standing ! La marque au Blitz a toujours l'avantage, sur ses rivales, de proposer des sièges à la fois complètement escamotables dans le plancher et une modularité chaque fois plus inédite en 2e rang, au point de transformer la configuration 7 places en originale 4 places dotée de véritables Captain Seats avec un accoudoir central monumental et de l'espace partout. Mais ça, c'est en exécution haute ! Les autres versions gardent néanmoins beaucoup de latitude pour s'équiper avec un budget sympa.