En bref
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Tenue de route
Construit en Espagne un an après son lancement aux USA en 2004, le Pathfinder a eu droit à un turbo Diesel à rampe commune de 2e génération (1800 bars) développé pour l’Europe. Dérivé du double ACT monté dans le pick-up Navara et doté de balanciers d’équilibrage et d’un turbo à géométrie variable, le YD25 fournissait alors 174 ch et 403 Nm. Il passe désormais à la 3e génération (2000 bars) fort de 190ch et 450 Nm. Boîtes 6 manuelle et automatique à 5 rapports inchangées.
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Sécurité
Le Pathfinder reste un cas unique: il est le seul 4x4 à 4 roues indépendantes érigé sur un châssis séparé. Il a donc la solide carcasse d’un vrai tout terrain, mais le «toucher de chaussée» d’un véhicule plus agile et performant. On se surprend d’ailleurs à conduire ce «gros tas» comme une berline, avec les avantages de la transmission All-Mode, soit en propulsion (2WD) ou en traction intégrale partielle (Auto) ou permanente (4WD). Il a les freins et les aides à la conduite (ABS, TRC, ESP+) pour...
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Confort
En exécution SE, le Pathfinder a des sièges en tissu. Le cuir et l’Easy Entry facilitant l’accès au conducteur sont réservés au LE. Bon repose-pied gauche. Commandes d’infodivertissement plus intuitives et mieux présentées qu’avant. Le volant ne s’ajuste toujours qu’en hauteur. La climatisation bizone est montée dans les 3 exécutions. Les caves à pieds des passagers du 2e rang sont assez exiguës, mais le basculement des modules extérieurs de la banquette maximise l’accès aux 2 sièges du 3e rang.
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Sens pratique
Le Pathfinder donne l’impression d’avoir été taillé dans un bloc de granit. Un mélange subtil de graphisme trendy et d’angles façonnés au burin. Le look «mégalithique» résiste bien à l’érosion des modes. Ce gros format cumule les avantages d’un grand break et d’un monospace à 7 places. Les portes s’ouvrent large. La lucarne arrière est ouvrante, le coffre offre 2,82 m de longueur de chargement (dossier avant droit rabattu), 64 configurations sièges/cargo, bref, voilà l’habitacle le plus facile à moduler!
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Budget
Le Diesel 2.5 dCi évolue en vibrant et en consommant moins. En se contentant de 10,1 l/100, notre SE manuel gagne encore 2 dixièmes de litre tout en accélérant nettement plus fort: il est 1,2 s plus rapide au kilomètre DA que son prédécesseur. Les 2e et 3e niveaux d’équipement sont richement dotés. A l’extérieur, les retouches paraissent minimes (jets lave-phares du LE désormais télescopiques). A l’intérieur, l’effort de présentation est notable. La qualité perçue marque un net progrès.
Le Pathfi nder nous revient pareil à lui-même après s’être amendé sur les petits détails qui horripilaient: la qualité de fi nition marque des points et les garnissages intérieurs ont meilleur aspect. En attendant un Diesel V6 plus prestigieux, prévu pour la fi n de l’année, Nissan a remis à jour le 4 cylindres 2.5 dCi, sans d’ailleurs avoir beaucoup touché au reste. C’est que ce monolithe sur roues était déjà sacrément taillé pour durer lors de son premier lancement il y a 6 ans, comme les vrais 4x4 du bon vieux temps qui ne se sont pas érodés sous les caprices de la mode, et résistent mieux que tout autre genre automobile aux assauts du monde du jetable et du consumérisme compulsif.
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