En bref
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Mécanique
Pas de Diesel sous le capot de la Space Star, uniquement des petits tricylindres atmosphériques à essence. Le 1.2i manque de ressources sous 1500 tr/min, mais est pétillant dans les tours. Ce moteur se révèle toujours très sobre et est muni d’office d’un stop&start. Quant à la commande de boîte manuelle, elle est agréable et rapide, mais l’étagement assez long nuit aux reprises sur les grands axes. Une boîte automatique CVT est disponible.
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Tenue de route
Taillée pour la ville avant tout, la Space Star repose sur un amortissement confortable, mais qui contient assez mal les mouvements de caisse en conduite soutenue. Le train avant léger et la direction floue et fort démultipliée n’incitent pas non plus à hausser le rythme. Par contre, cette petite voiture étale une tenue de route très stable et donc sécurisante en toutes circonstances. Et, malgré l’absence de disques à l’arrière, le freinage est très correct.
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Sécurité
Le contrôle de stabilité est de série et cette citadine se dote de 6 airbags, mais on ne trouve pas de coussin pour les genoux du conducteur. Le régulateur de vitesse est indisponible, mais les capteurs de pluie et de lumière sont montés d’office. Par contre, la Space Star n’a droit à aucun équipement de sécurité dernier cri, pas même au dispositif de freinage automatique en ville, qui peut pourtant s’avérer utile pour une voiture... citadine.
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Confort
L’insonorisation est suffisante en ville, mais légère sur les grands axes, où les bruits de vent et de roulement sont fort présents. La position de conduite est correcte, malgré l’absence de réglage en hauteur du volant. Mais la grande qualité de cette Mitsubishi, c’est son rapport encombrement/habitabilité. L’espace dévolu aux jambes des passagers arrière y est vraiment très généreux pour une si petite voiture !
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Sens pratique
La Space Star n’existe pas en 3 portes: elle dispose d’office de 5 ouvrants. L’accès à l’habitacle est donc aisé, y compris à l’arrière. A bord, les plastiques sont omniprésents, mais la finition est correcte et l’équipement de cette version 1.2i apparaît vraiment très riche. Le coffre est plus volumineux que celui des citadines du segment A, mais moins vaste que celui d’une voiture du segment B. Dommage que la banquette ne coulisse pas.
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Budget
Le rythme des entretiens se situe dans la moyenne du segment. Concernant la garantie, on apprécie la large couverture offerte par le constructeur pour les défauts de corrosion et pour l’assistance à la mobilité, qui est prolongée automatiquement pendant 10 ans si vous faites votre entretien dans le réseau. Par contre, l’absence de version de base en 1.2i impose un prix d’achat plus élevé que les tarifs d’entrée de gamme des véhicules concurrents.
La Space Star est censée remplacer la Colt. Elle ne joue pourtant pas vraiment dans la même catégorie. Plus petite et plus rudimentaire, elle se situe en fait à la frontière entre les segments A et B. Par rapport à sa devancière, la nouvelle petite Mitsu perd donc en qualités routières, mais se sent encore plus à l’aise en ville. Et c’est même la citadine la plus spacieuse du marché: à son bord, les parents caseront sans peine les grands ados dans leur dos. Et ces derniers pourront embarquer leurs amis pour une sortie en ville. Cette Mitsubishi est donc la voiture à tout faire des familles urbaines, celle que l’on se partage entre frères et soeurs. La jeunesse regrettera néanmoins que la robe de la Space Star soit imperméable à la mode et que son habitacle soit privé de connexion Bluetooth. On déplore également une politique tarifaire trop stricte: cette version 1.2i impose un équipement très riche et un tarif élevé. Par contre, à l’usage, cette citadine ne demande que peu d’argent de poche…