En bref
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Tenue de route
Le V6 de la E 350 CDI dispose d’une puissance plus que suffisante pour évoluer de manière souveraine dans le trafic. Le V8 5.5 de la E500 en fait encore plus: il se révèle très puissant, débordant de couple et fait preuve d’une souplesse exemplaire avec, en prime, une sonorité qui donne la chair de poule. La boîte 7G-Tronic, aujourd’hui bien connue, s’acquitte de sa tâche à la perfection. La direction brille par sa précision. Mais son assistance paramétrique la rend un peu trop légère à très faible allure.
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Sécurité
Les disques de freins perforés (d’origine sur la 500, inclus dans le Pack AMG sur les autres) assurent des ralentissements convaincants, mais souffrent un peu lorsque l’on veut exploiter à fond la puissance de la 500. Le comportement ces Coupés E est irréprochable tant que l’amortissement adaptatif est en position «sport», mais déçoit un peu en mode normal. Un léger sous-amortissement apparaît alors, qui rend le comportement un peu pataud. Les phares bi-xénon «intelligents» sont une révélation. Pour le reste, la dotation sécuritaire est très complète.
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Confort
En matière de confort de suspension, on fera le même commentaire que pour le comportement routier: le paramétrage de l’amortissement piloté n’est pas idéal. Sous tous les autres aspects relatifs au confort, ces coupés sont remarquables. Hormis la garde au toit, qui se montre un peu chiche si l’on retient l’option toit ouvrant panoramique.
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Sens pratique
L’accès est toujours un peu plus compliqué dans un coupé que dans une berline, surtout à l’arrière. Les choses se passent pourtant assez bien grâce aux grandes portières. L’accès à l’arrière est facilité par les sièges avant coulissant électriquement. Le coffre s’ouvre largement et est suffisamment vaste pour partir à quatre en vacances. L’équipement d’origine est assez complet, mais c’est bien le moins eu égard au prix. La finition est irréprochable et Mercedes n’a pas oublié les espaces de rangement, toujours bienvenus.
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Budget
Vu le poids, les performances (surtout 500) et l’équipement, la consommation peut être qualifiée de très acceptable. Les intervalles de révisions sont calculés par l’ordinateur de bord. Le programme de garanties se borne au minimum légal. Ces dérivés de la Classe C sont très chers, surtout le E500, mais offrent d’excellentes performances, une qualité de construction irréprochable et un équipement généreux. Les Mercedes se tiennent bien sur le marché de l’occasion, mais ce sera sans doute moins vrai pour le gros V8.
En baptisant «E» ce coupé extrapolé de la Classe C, Mercedes prenait un risque. Si la voiture n’était pas conforme à ce que l’on était en droit d’attendre, cela risquait de nuire sérieusement à l’image de la Classe E, best-seller de la gamme. L’écueil a été évité avec une voiture dont la carrosserie élégante fait quasiment l’unanimité et dont la finition, l’équipement et le confort ne déçoivent pas. Cela se paie, hélas. Aussi nous permettrons-nous un conseil budgétaire: au coupé E500, très cher, surmotorisé et équipé d’un amortissement électronique qui répond imparfaitement aux attentes, préférez-en un moins puissant, équipé de la suspension standard. En l’occurrence un 350 CDI avec le châssis «de base». Et jouissez sereinement de ses excellentes performances, de sa faible consommation, de son confort 5 étoiles et de ses lignes gracieuses.
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