En bref
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Mécanique
Bien qu’un peu plus petit, le tout nouveau 4 cylindres est plus puissant. Monté dans une caisse plus légère et mieux profilée, il procure de meilleures performances. La boîte 9 présente un excellent étagement et travaille plus rapidement. L’ensemble donne une consommation très faible tant en ville que sur l’autoroute, mais surtout sur les routes à allure constante. Les 66 l du réservoir (de série en Belgique) permettent de parcourir 1.100 km entre deux pleins. C’est ça aussi, le luxe.
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Tenue de route
La Classe E est avant tout une grande routière. Son comportement est irréprochable. Il existe certes des concurrentes plus légères ou amusantes, mais aucune n’allie avec autant de maestria le plaisir de conduite et la sérénité. La direction électromécanique et le freinage (qui semble avoir gagné en puissance et en endurance) n’y sont pas étrangers. En conditions normales, la motricité est excellente.
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Sécurité
La dotation de série éventuellement complétée de quelques options fait de la Classe E la référence actuelle en matière de sécurité, même si certains dispositifs ne sont pas encore disponibles chez nous (notamment à cause de la lenteur de nos gouvernants). Toutes ces aides à la conduite secondent efficacement dans les situations complexes ou confuses et si le pire devait arriver, la sécurité passive est elle aussi de très haut niveau. La nouvelle Classe E n’est pas encore passée par l’Euro-NCAP.
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Confort
Beaucoup achètent une Classe E parce qu’ils ont des attentes élevées en matière de confort. La Classe E y accorde donc une attention particulière avec, notamment, une très bonne suspension (même en acier) et d’excellents sièges. Les jantes de 20” de la «nôtre» sont un peu too much, voire en affectent l’esthétique. Habitabilité en hausse, habillages et ambiance en nette amélioration. L’insonorisation pourrait être un poil meilleure: le 2.0 Diesel se fait encore entendre après un démarrage à froid.
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Sens pratique
Prendre place à l’arrière demande encore un brin de souplesse. Une fois installé, on apprécie un habitacle bien pensé. Le conducteur peut compter sur un poste de conduite ergonomique avec, notamment, des commandes tactiles au volant bien plus pratiques qu’un écran tactile. Grâce aux efforts de l’importateur belge, l’équipement de série est tout à fait correct. La finition nous semble encore en progrès. Le volume du coffre est inchangé, mais la banquette se rabat d’office en 3 parties.
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Budget
Ce chapitre est généralement le plus douloureux pour les produits à l’étoile. Mais il y a progrès: le prix de base correspond mieux à la dotation de série, dont la boîte automatique fait partie. La liste des options est toujours aussi fournie. Gare à la note! Heureusement, une Mercedes conserve une bonne valeur de revente. Les intervalles d’entretien sont déterminés par un indicateur et avec 3 ans de garantie (ou 200.000 km), Mercedes est moins pingre que par le passé. Un progrès intéressant.
La Classe E a progressé sur tous les plans. Les principales avancées résident dans l’esthétique, l’habitacle (espace à bord, atmosphère, ergonomie) et la consommation. Pour l’heure, voilà qui place la nouvelle Classe E un cran devant ses rivales, dont les principales seront toutes renouvelées d’ici la fin de l’année prochaine. Evidemment, tout cela a un prix, mais vu la dotation de série retenue par l’importateur belge, l’augmentation nous semble justifiée, d’autant que la boîte automatique est désormais de série. Cela dit, se concocter une Classe E équipée de tous les gadgets proposés en option peut très rapidement gonfler la note… jusqu’à doubler le prix de la voiture!
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