En bref
-
Mécanique
Contrairement à la 180 CDI à boîte manuelle (1.5 dCi Renault), la version à boîte robotisée a droit au dix-huit-cents maison. Dérivé du 2.1 largement répandu ailleurs dans la gamme, il fait toujours preuve de grande souplesse et s'accouple à merveille avec la boîte 7G-DCT. Particulièrement polyvalente, celle-ci s'adapte à tous les types de conduite, sportive ou coulée, et joue aussi un rôle positif dans la consommation. Avec un relevé moyen arrêté à 6,2 l/100 km, celle-ci n'a rien d'exagéré.
-
Tenue de route
La carrosserie très suggestive de la nouvelle Classe A dissimule un châssis taillé pour l'efficacité. Particulièrement tranchant en entrée de courbe et toujours rigoureux sur la motricité, le train avant permet de placer la voiture avec précision dans les virages, tandis que le volant à l'assistance idéalement calibrée donne d'emblée confiance. Pour soulager les freins, même s'ils n'en ont pas réellement besoin en conduite dynamique, la boîte 7G-DCT rétrograde automatiquement en mode Sport.
-
Sécurité
Comme toujours chez Mercedes, la dotation sécuritaire est fournie. De série, la Classe A embarque 7 airbags et quelques systèmes de prévention dynamique comme l'Attention Assist ou le Collision Prevention Assist. En option, elle peut s'équiper d'un avertisseur de franchissement de ligne, d'un capteur d'angle mort ou d'un régulateur de distance. Compromise par le style imposant des vitres étroites, la visibilité périphérique est loin d'être idéale et force à redoubler de vigilance dans les endroits encombrés.
-
Confort
Abusivement baptisée Confort, la suspension de série peine à filtrer les petites et moyennes aspérités sur les mauvais revêtements et n'offre donc pas la sérénité attendue. L'insonorisation apparaît elle aussi négligée, avec des bruits mécaniques et de roulement lassants. Heureusement, la position de conduite et l'ergonomie sont telles qu'on se sent d'emblée bien au volant. Si l'habitabilité à l'avant est convenable, à l'arrière, elle ne faisait visiblement pas partie des priorités.
-
Sens pratique
Avec une ligne de toit abaissée de 16 cm, l'accès est forcément moins aisé. Si, à l'avant, il faut davantage courber l'échine pour s'installer, c'est surtout palpable à l'arrière, par la faute de baies trop ramassées. En coffre aussi, on est moyennement servi eu égard à l'encombrement de la carrosserie, avec tout de même la possibilité de rabattre les dossiers de banquette pour les gros transports occasionnels. Et la finition ? Comme toujours chez Mercedes, c'est beau et costaud.
-
Budget
Quel que soit le modèle, le prix de l'étoile a toujours été plus élevé que ceux de la concurrence. C'est à nouveau valable pour la Classe A, qui reste néanmoins compétitive sur le papier. Si l'équipement de série apparaît fourni, on peut toujours faire confiance à Mercedes pour ce qui est des possibilités d'équipement. Comme d'habitude, la liste est longue et étoffée et devrait permettre à tout un chacun de se faire plaisir, à condition de mettre le budget.
Sous une nouvelle carrosserie qui fait appel à l'émotion plutôt qu'à la fonction, la Classe A semble bien partie pour occuper la place qu'elle a trop longtemps laissée vide dans le segment des compactes chics et branchées. Séduisante à plus d'un titre, la petite dernière de la famille mise aussi désormais sur un tempérament sportif relevé et un comportement dynamique affûté, deux qualités qui font vraisemblablement toujours recette dans la catégorie pour se distinguer.