En bref
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La dynamique
La version de base du 2.2 Diesel reste à 150 ch et 380 Nm. C’est bien assez, même si, à bas régime, il garde une certaine inertie. La boîte manuelle est exemplaire et très agréable. En option, une automatique se combine à la transmission intégrale. Tenue de route agréable, train avant incisif, mais l’efficacité pâtit des pneus aux performances discutables. Le G-Vectoring Control rend la conduite plus linéaire et procure un meilleur centrage de direction en ligne droite.
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Sécurité
Le CX-5 offre d’office l’aide au freinage d’urgence en ville. A côté de ça, selon la version choisie, on peut bénéficier de l’antidévoiement, du lecteur de panneaux, de la caméra de recul combinée à l’alerte de trafic survenant par l’arrière (et du freinage automatique qui va avec), du surveillant d’angles morts et du régulateur de vitesse actif (sur SkyCruise uniquement). Bref, rien ne manque, mais à condition d’opter pour les exécutions les plus élevées.
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Confort
Le confort est l’un des gros points forts. Si le Diesel est encore sonore dans les phases transitoires, à allure stabilisée, on ne l’entend plus. Le progrès porte aussi sur les bruits de vent et de roulement, et sur la suspension. Redessinés, les sièges sont confortables; la banquette aussi, quoique désormais dessinée plus pour 2 que pour 3. Habitabilité princière pour tous, sauf pour la tête des passagers arrière (pavillon abaissé de 3,5 cm).
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Sens pratique
La montée en gamme n’affecte pas les qualités pratiques. On dispose de la banquette divisée en 3 parties qui se replie en un tournemain. Le coffre gagne 14 l, mais rien dans sa configuration maxi du fait de l’abaissement du pavillon. Les espaces de rangement sont nombreux et bien conçus, tandis que la finition grimpe d’un cran, même l’on note encore quelques plastiques durs dans les parties basses. L’équipement est plutôt complet dès le niveau d’accès.
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La connectivité
Le CX-5 propose encore l’ancienne interface sans Internet. Ou presque. Pas de point Wi-Fi, ni de navigateur pour effectuer ses recherches, d’applications (météo, etc.) ou d’Android Auto ou Apple Car Play. Fâcheux, d’autant que l’ergonomie du dispositif n’est pas excellente: il faut naviguer à travers beaucoup de menus pour arriver à ses fins. Espérons que Mazda reviendra vite au contact de ses concurrents sur cet aspect central.
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Budget
Si le CX-5 a progressivement augmenté ses tarifs depuis 2012, on peut dire qu’il reste raisonnable comparé à la concurrence, d’autant que son équipement est à l’avenant dès le premier niveau. La navigation, essentielle aujourd’hui, est une option à 650 €, ce qui reste raisonnable (3 ans de mises à jour gratuites). Mazda reste donc dans les standards et ne «tape» pas trop haut. Les garanties courent sur 3 ans, une période toutefois limitée à 100.000 km.
Poussé dans le dos par une catégorie en constante expansion, le CX-5 revient dans le jeu par une belle montée en gamme. Nettement plus confortable, il joue même les «premium» avec son allure chic et sa finition toujours sérieuse, mais plus soignée. En cela, son évolution s’inscrit parfaitement dans l’air du temps, tout comme son 2,2 litres de 150 ch, qui continue de séduire par sa rondeur et sa consommation raisonnable. Voilà un SUV des plus désirables et qui aurait réussi le «sans-faute» si seulement Mazda avait fait l’effort de compléter son système multimédia, dont la pauvreté en matière d’applications ou de connectivité Internet contraste avec les nombreuses autres qualités. Mais pour qui ne prête pas attention à cela, le CX-5 est incontestablement un des «must-have» chez les SUV.
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