En bref
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La dynamique
Le 2.0 SkyActiv-X annonce une puissance de 180 ch, mais on a du mal à les exploiter tous. La faute, peut-être, à une voiture un peu jeune. En revanche, le couple est sensible en reprises. La boîte de vitesses, bien servie par son joli levier, assure le boulot à condition de n’être pas trop brusquée. La tenue de route est excellente grâce à un châssis très au point. On regrette juste un manque de sensations au volant, la direction électrique gommant trop le ressenti.
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Sécurité
Bardée de dispositifs de sécurité dès son premier niveau de finition (SkyDrive Business), la Mazda 3 place son conducteur dans une bulle. Des airbags frontaux et latéraux à l’avant, rideaux avant et arrière, sans oublier l’airbag de genoux pour le conducteur. En plus de cela, de nombreux dispositifs de surveillance sont installés, sans oublier les assistances intelligentes. Si la visibilité périphérique n’est guère aisée, les caméras sont là pour épauler le conducteur.
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Confort
La Mazda 3 est particulièrement confortable, qu’il s’agisse des trains roulants, parfaitement adaptés à nos mauvaises routes, ou de l’insonorisation. Au point que l’on se félicite d’avoir un compte-tours parce que, à l’oreille, il est difficile d’évaluer le bon moment pour changer de rapport. Les occupants arrière se montreront plus circonspects, l’espace n’y étant guère généreux et la visibilité y étant des plus limitées. Bons sièges, dont le cuir semble assez résistant.
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Sens pratique
Avec ses petites portes, la 3 n’est pas la reine de l’accessibilité, mais elles se montrent peu encombrantes en ville. Espaces de rangement nombreux et bien pensés, mais pas de recharge par induction. Coffre au volume intéressant, mais accès entravé par un seuil plutôt haut. La banquette est classiquement rabattable 1/3-2/3, mais l’étroitesse des montants ne transforme pas cette berline en déménageuse. Equipement de série généreux.
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La connectivité
Les amateurs de grands écrans et d’effets spéciaux devront passer leur chemin. Chez Mazda, on se contente d’un écran central de 8,8” mieux intégré que dans certaines allemandes, mais son interface laisse à désirer. Il se commande via la molette centrale sur la console centrale. Le reste du tableau de bord est d’un classicisme et d’une simplicité rassurants. Apple CarPlay et Android Auto sont évidemment compatibles avec le système d’infodivertissement.
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Budget
Le point fort de cette voiture. Sa technologie, qui tente d’apporter les bienfaits du Diesel à un moteur à essence, parvient à contenir au mieux la consommation, donc le rejet de CO2. Et comme son prix est dans la tranche basse des tarifs de la concurrence, on peut parler de voiture relativement accessible. Comme toujours au Japon, les options sont rares et c’est l’exécution qui détermine l’équipement. Heureusement, le premier niveau est déjà gâté.
Très discret malgré une partie de sa technologie empruntée au Diesel, le nouveau 2.0 à essence SkyActiv-X de Mazda est une réussite indéniable. Plus généreux en couple qu’un moteur atmosphérique équivalent, il se révèle franchement sobre et donc peu émetteur de CO2. Comme toutes les mécaniques actuelles, il souffre d’un manque de caractère et ses performances ne sont pas stratosphériques, loin de là. Mais il assure le job sous le capot d’une Mazda 3 à la robe des plus réussies, qui se paie malheureusement par une habitabilité à l’arrière un brin confinée.