En bref
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La dynamique
L'UX n'est pas très haut sur pattes, ce qui, en combinaison avec une plateforme moderne et de qualité, a permis un centre de gravité assez peu élevé Plaisant à conduire, l’UX vire bien à plat et se comporte plus comme une moyenne compacte que comme un SUV. Sous le capot, Lexus privilégie le 2 litres au lieu du 1.8 de la berline CT. Avec un moteur électrique qui a lui aussi gagné en puissance, cela exerce une influence très positive sur les performances.
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Sécurité
L'UX est bien pourvu: pas moins de 8 airbags, dont 2 pour les genoux à l’avant. Même la version de base ayant droit au Lexus Safety System+, la sécurité active se montre elle aussi dans le coup: feux de route automatiques, reconnaissance de la signalisation, antidévoiement, etc. L'UX peut même freiner automatiquement pour éviter un accident, y compris (sur les versions les plus onéreuses) lorsqu'il détecte un véhicule (transversalement) lorsque l'on recule.
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Confort
Ce crossover possède d'excellents sièges avant, très confortables, mais surtout son comportement routier prévenant n'est pas synonyme de suspension ferme: amortissement et filtrage sont exemplaires sur les petites inégalités, même avec les jantes de 18” et la suspension passive de notre voiture. Seul la F Sport Line Plus a droit à une suspension adaptative. Le confort progresse naturellement (sièges avant ventilés) à mesure de l’exécution choisie.
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Sens pratique
La capacité du coffre sous le cache-bagages n'est que de 320 l: c'est moins que dans le Toyota C-HR, pourtant plus court. Mais l’UX est handicapé par sa classique batterie 12 V logée dans coffre. Et si l'on s’offre la traction intégrale proposée en option, le volume utile chute à 283 l. Autre bémol: le seuil de chargement est plutôt élevé… Rabattre la banquette est un jeu d'enfant et le cache-bagages, une fois replié, s'avère très peu encombrant, ce qui est très pratique.
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La connectivité
Le Bluetooth est de série, mais les fervents d'Android Auto ou d'Apple CarPlay resteront sur leur faim. La navigation, indisponible avec l’exécution de base, est de série dès le niveau 2. Son maniement par touchpad est moins précis qu'à l'aide d'un bouton tournant, mais incomparablement plus aisé qu'avec la souris utilisée précédemment par Lexus. L'écran central de base est un peu petit (7"). Avec les Lexus Connected Services, on peut bénéficier de quelques services en ligne.
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Budget
Une Lexus coûte certes plus cher qu'une Toyota, mais la comparaison avec les concurrents allemands tourne à l'avantage du nippon, surtout si l'on considère l'équipement de série. Dommage qu'il reste impossible de se concocter un véhicule à la carte. La garantie générale est, curieusement, plus courte que chez Toyota: 3 ans au lieu de 5. Mais l'ensemble hybride est couvert 5 ans (et même 10 ans sur les batteries!).
Avec l’UX, Lexus propose un crossover hybride original et dans l’ensemble très réussi, destiné à un public qui n’a pas tout le temps besoin d’un grand coffre. Aucun de ses défauts n’est rédhibitoire, sauf peut-être sa politique d’équipement typiquement asiatique qui impose de passer à une exécution supérieure beaucoup plus onéreuse si l’on veut disposer de tel ou tel équipement bien précis. Reste que cela causera sans doute moins de soucis à la clientèle de Lexus, plus nantie que les acheteurs du Toyota C-HR, un véhicule pourtant bien présent sur nos routes. Avec l’aide de ce nouvel UX, Lexus semble en tout cas bien parti pour atteindre son objectif de 100.000 voitures par an en Europe (occidentale et centrale), même si l’UX piquera sans doute des clients à la Lexus CT, qui commence tout doucement à accuser le poids des ans.
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