En bref
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Tenue de route
Le 2.0 CRDi se montre agréable de silence, d’absence de vibration et de souplesse. Mais sa puissance commence à faire un peu faiblard dans cette classe de cylindrée. Heureusement, il compense par son couple. La boîte automatique à 6 rapports pâtit d’une gestion électronique et d’un étagement perfectibles qui la rendent peu réactive, voire hésitante. On a connu mieux. Même remarque pour l’assistance de direction, dorénavant électrique, qui manque de centrage et de consistance.
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Sécurité
Les freins se montrent à la hauteur, mais ils doivent composer avec une masse imposante et une boîte automatique peu encline à procurer du frein-moteur. La transmission intégrale semi-permanente procure un comportement routier serein, voire agréable pour un SUV. La motricité est de fait sans faille. Les éléments de base concernant la sécurité sont présents (airbags, ESP...), mais les derniers raffinements sont indisponibles (alerte de franchissement de ligne...).
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Confort
La suspension fait preuve d’un bon filtrage pour un SUV et d’un maintien de caisse performant. Le train avant ne s’avachit jamais et le confort de marche en sort grandi. Les versions les plus luxueuses disposent d’une colonne de direction réglable sur les deux plans, mais les amplitudes sont insuffisantes pour garantir une position de conduite excellente à tous, en particulier pour les grands gabarits. La climatisation automatique, de série sur cette version, fonctionne bien.
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Sens pratique
L’accès à bord ne présente aucune difficulté, contrairement à la visibilité périphérique, surtout vers l’arrière (étroitesse de la lucarne) et de 3/4 arrière (montant C). L’aide au stationnement est donc bienvenue. Sur cette version, l’équipement de série est pléthorique, mais au prix d’une facture qui commence à chiffrer. Les assises restant fixes, il est impossible d’obtenir un plancher de coffre plat. La modularité est dès lors quelconque (pas de banquette coulissante, par exemple).
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Budget
En ville, la consommation pourra grimper au- delà des 10 à 11 l/100 km et en étant réaliste, il sera difficile de descendre sous les 9 à 9,5 l/100 km. C’est la conséquence d’une boîte automatique énergivore. Dans ces conditions, l’autonomie peinera à passer le cap des 600 à 650 km. Si la version de base apparaît correctement tarifée (au détriment de l’équipement de série et de la possibilité de personnalisation), la version supérieure se montre en revanche moins abordable.
Cette nouvelle génération de Sportage confirme la marche en avant de la marque Kia. Elle se présente sous une robe flatteuse, moderne, eye-catching, disent les pros du marketing et, cerise sur le gâteau, arrive avec une qualité de matériaux et de finition plus guère éloignée des références du segment. Si le niveau intermédiaire Fusion peut toujours faire valoir un bon rapport prix/ équipement, le prix auquel s’affiche en revanche la version supérieure Evogue, tout équipée, le met en concurrence directe avec certains rivaux à l’image mieux établie. Mieux vaut donc s’en remettre aux atouts traditionnels de Kia, d’autant que, depuis quelque temps maintenant, ce n’est plus une punition tant les progrès de la marque sont tangibles dans bien des secteurs de jeu.
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