En bref
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Mécanique
Le 1.7 CRDi 115 officiait déjà sous le capot du modèle précédent, mais il a ici été peaufiné pour offrir 280 Nm dès 1250 tr/min (soit 20 Nm de plus qu’avant). Plus que ses performances, qui restent très honorables, on louera surtout ici sa souplesse à bas et moyen régime, qui procure un bon confort de marche. En accord avec la boîte manuelle à 6 rapports bien étagée, il est aussi relativement sobre, avec un relevé de consommation moyenne arrêté à 6,7 l/100 km pour cet essai.
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Tenue de route
Sans possibilité de transmission intégrale (proposée pour les 1.6 Turbo et 2.0 CRDi), le Sportage 1.7 CRDi s’en sort très bien avec son châssis «simple» traction. Son comportement routier ne souffre d’aucune véritable lacune, tandis que sa garde au sol généreuse lui permet déjà d’envisager des routes dégradées ou des sentiers avec une certaine sérénité. Reste encore un petit effort à faire sur le feeling des commandes (direction, freins…) pour pouvoir réellement rivaliser avec les références.
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Sécurité
Kia prévoit 6 airbags de série pour sécuriser l’habitacle de tous ses Sportage. Mais pour éviter d’avoir à les faire sortir, le constructeur a bien sûr prévu tout une panoplie d’équipements actifs, à commencer par l’indispensable ESP ou le freinage d’urgence assisté… voire automatique à basse vitesse (dès le niveau de finition 2). Un antidévoiement automatique, une caméra qui lit les signaux routier et des capteurs de présence dans l’angle mort sont également prévus (pour certaines versions).
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Confort
Relativement confortable sur la route, le Sportage manque encore un peu de finesse dans le châssis pour égaler ses meilleurs concurrents. Qu’à cela ne tienne, le coréen se rattrape par son habitacle confortable et spacieux, son ergonomie globale intelligente et sa banquette accueillante et et modulable. Toujours fractionnée 60/40, celle-ci offre des dossiers réglables en inclinaison (de série), pour favoriser le confort des passager ou privilégier le volume du coffre le cas échéant.
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Sens pratique
Avec un demi-mètre cube disponible sous le cache-bagages et un plancher affleurant le seuil (sous lequel on peut encore dissimuler quelques menus objets), le Sportage a de quoi remplir un contrat familial. Les espaces de rangement dans l’habitacle sont quant à eux suffisamment vastes et nombreux pour caser les bibelots de proximité d’une (petite) troupe lors des plus longs trajets. L’équipement de série est quant lui globalement fourni, même pour l’exécution Lounge «de base».
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Budget
Avec un prix d’attaque fixé à 25.390 € en 1.7 CRDi Lounge «de base», le Kia Sportage prend un léger avantage (600 €) sur son concurrent le plus direct (et cousin technique), le Hyundai Tucson. Comme toujours chez les Coréens, il faut toutefois se forcer à choisir l’une ou l’autre exécution plus élevée pour pouvoir disposer de tel ou tel équipement, la liste d’options étant réduite à la portion congrue. Enfin, avec ses 7 ans de couverture (max. 150.000 km), Kia reste imbattable sur la garantie.
Comme son prédécesseur, le Sportage mise sur son style pour séduire. La bonne nouvelle, c’est qu’il est aujourd’hui bien mieux armé pour ne pas décevoir après le premier rendez-vous. Généreux en espace et en fonctionnalité, agréable à conduire et relativement confortable au quotidien – encore qu’un peu plus de velouté dans la suspension ne lui ferait pas de tort –, il s’accorde en outre particulièrement bien avec le caractère souple (et sobre) du 1.7 CRDi «de base». Intelligemment tarifé et globalement bien équipé, il est aussi couvert, comme toutes les Kia, par la garantie la plus généreuse du marché (7 ans ou 150.000 km). En voilà un qui semble donc bien parti pour (re)devenir l’un des SUV les plus en vogue sur notre marché...
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