En bref
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La dynamique
Epaulé par les 32 kW du moteur électrique, le 1,6 litre à injection directe et cycle Atkinson offre un agrément comparable à celui d’un moteur Diesel de cylindrée comparable, le silence en plus. La boîte robotisée est un avantage comparativement aux pseudo-CVT en ce sens qu’elle ne fait jamais mouliner le moteur. Pas joueur, le Niro mise tout sur la stabilité «à l’allemande». Le dispositif de récupération de l’énergie fonctionne de manière imperceptible.
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Sécurité
Dès le modèle de base, le Niro profite de 7 airbags, de l’avertissement du risque de collision et de l’antidévoiement. Voilà qui est intéressant, d’autant que d’autres fonctions sécuritaires restent disponibles en option pour les deux premiers niveaux. Désactivable, l’ESP fonctionne d’autant plus discrètement que le comportement reste toujours sain et prévisible. Sa présence est surtout appréciée en évitement, où les mouvements de caisse sont assez mal contenus.
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Confort
Même avec les roues de 18”, le confort d’amortissement est plus qu’acceptable, même si l’on se doute que les 16” filtrent mieux. L’insonorisation mécanique est le point fort du Niro. Revers de la médaille: les autres nuisances s’entendent davantage (bruits extérieurs et bruits de roulement). A l’avant comme à l’arrière, les sièges sont très confortables. On aurait toutefois préféré un soutien plus marqué. La clim' automatique est de série dès l’entrée de gamme.
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Sens pratique
Plus bas qu’un SUV classique, le Niro offre cependant un accès à bord tout aussi aisé. La finition est de bonne facture, même si certains matériaux sont encore en plastique dur. La dotation de série est intéressante, voire très intéressante dès le second niveau. Le coffre n’offre qu’un volume moyen. Dossiers rabattus, il est possible de disposer d’un plancher plat. Dommage que le hayon motorisé ne soit pas au programme.
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La connectivité
Le GPS s’utilise facilement. Les calculs d’itinéraires sont rapides et la fluidité de la carte est correcte. Notre modèle d’essai de haut de gamme disposait d’office d’une très bonne installation audio de marque JBL. Le jumelage avec un smartphone ne présente aucune difficulté. Grâce à Android Auto, l’utilisateur peut accéder à ses apps et aux fonctions de son smartphone.
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Budget
La garantie de 7 ans reste toujours une qualité certaine. On fait cependant la grimace en apprenant que les opérations de maintenance doivent se répéter tous les 15.000 km ou 1 fois par an. Le modèle de haut de gamme essayé dépasse les 30.000 €, mais sa dotation de série est franchement royale. Economique à l’usage, le Niro peut carrément faire preuve d’un appétit d’oiseau avec un minimum de concentration. De quoi parcourir au moins 750 km entre les ravitaillements.
Joliment présenté tant dehors que dedans, le Kia Niro est parfaitement de son temps. D’une part parce que les crossovers sont à la mode, d’autre part, parce qu’il revendique un très bon bilan environnemental. Le tout est proposé à un prix correct, voire carrément attrayant si l’on tient compte de l’équipement de série et de la garantie de 7 ans. Si des esprits chagrins lui reprochent des performances décevantes, c’est qu’ils n’ont rien compris à la philosophie d’un engin familial hybride.
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