En bref
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La dynamique
On ne se lasse pas du silence, de la disponibilité et de la vivacité du moteur. Grâce à son centre de gravité bas, le Kona EV ne donne jamais l’impression d’être aussi lourd qu’il l’est en réalité, même si son comportement est plutôt typé calme. La régénération réglable est très bien pensée et réellement efficace, autorisant un mode de conduite «à une pédale». La direction est légère et bien centrée, mais les amateurs de conduite jugeront son agrément limité.
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Sécurité
Le modèle de haut de gamme de cet essai était équipé d'une série d’aides à la conduite intervenant sur la direction et les freins et pouvant être désactivées facilement. Dommage que le régulateur de vitesse intelligent impose des distances de sécurité complètement exagérées par rapport au véhicule qui précède. Les phares à diodes sont remarquables d’efficacité. Notons que le Kona thermique a obtenu un score de 5 étoiles aux tests Euro-NCAP.
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Confort
Si le confort vibratoire est très bon, la masse élevée du Kona EV le pénalise en confort vertical: certains profils routiers peuvent entraîner des envolées de caisse et/ou des contacts avec les butées. La position de conduite est trop haute et les sièges en cuir ne sont pas franchement moelleux. L’habitabilité aux places arrière est convenable, sans plus. A noter la possibilité de ne faire fonctionner la ventilation que du côté du conducteur pour économiser la batterie.
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Sens pratique
Comme à l’accoutumée avec ce genre de véhicule, l’accessibilité ne cause aucun souci. Les possibilitéss de rangement ne manquent pas à l’avant; en revanche, à l’arrière, les aspects pratiques sont négligés (pas d’aération, pas de prises 12 V/USB). A 329 l, le coffre n’offre qu’un faible volume et sa modularité est très sommaire (dossiers rabattables 60/40). La dotation de série en haut de gamme est très généreuse. La finition apparaît soignée.
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La connectivité
Le système d’infodivertissement manque de réactivité. On se surprend à appuyer plusieurs fois, puis on finit par comprendre qu’il suffit d’être un peu plus patient. Pour le reste, la navigation donne entière satisfaction, de même que la qualité sonore de l’installation audio. Les menus sont construits de manière logique et intuitive. Un bon point pour la touche personnalisable permettant notamment d’éteindre l’écran, très gênant en conduite de nuit.
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Budget
Le programme de garantie est généreux! Le rythme des entretiens, en revanche (tous les 15.000 km), apparaît d’autant plus élevé que les opérations de maintenance sont limitées sur un moteur électrique, sans compter qu’il est possible de ne quasi jamais recourir aux freins. A 49.000 €, notre modèle coûte cher pour un véhicule de cette catégorie, mais on peut l’utiliser comme une voiture classique et puis, une recharge ne coûte pas très cher.
Dans cette configuration (batterie de 64 kWh), le Kona EV, c’est un peu comme la climatisation, les phares automatiques ou le capteur de pluie: l’essayer, c’est l’adopter! Car si l’on connaissait déjà tous les avantages liés à la conduite électrique (silence et réactivité grâce à la disponibilité immédiate du couple, notamment), le Kona achève de nous rassurer quant à la crainte de la panne «sèche»! Mais au-delà des (minimum) 400 km d’autonomie, d’un look très au goût du jour (encore que certains ne soient pas fans de la calandre pleine…), de performances tout à fait convaincantes et d’une dotation de série très complète, il subsiste un frein: son prix. Car évidemment, pour débourser 45.000 € pour un modèle compact aux ambitions familiales limitées, avouez qu’il faut avoir la fibre sacrément écologique. Les plus ardents défenseurs du tout électrique nous répondront qu’il existe une version moins chère et à peine moins polyvalente. Difficile de leur donner tort…
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