En bref
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Mécanique
Le 5.0 V8 est une merveille; il exhale une sonorité réussie, grimpe volontiers dans les tours et délivre assez de couple pour conférer à ce coupé pas si léger que ça des performances plus que correctes. La boîte manuelle présente une commande ferme et peu coopérative, qui nuit à l’agrément comme à la facilité d’utilisation. La consommation varie énormément selon l’utilisation, mais sur nos routes encombrées, il faut s’attendre à un appétit élevé rendant le réservoir trop petit.
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Tenue de route
Ce n’est pas le flou et la mollesse des américaines d’antan, mais la direction manque de précision et de rendu. Les freins Brembo sont endurants, progressifs et efficaces. En ligne droite, gare au vent latéral et aux ornières longitudinales, et le capot «ondule». S’il demande un peu d’habitude, le comportement en virage se révèle très prévisible et gratifiant. Les roues arrière peinent parfois à transmettre la puissance, malgré l’autobloquant, mais tout cela reste aisément maîtrisable.
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Sécurité
Les dispositifs de base en matière de sécurité active sont là, mais c’est tout. La visibilité vers l’arrière n’est pas extraordinaire et, plus globalement, la carrosserie ne favorise guère une bonne visibilité périphérique. L’éclairage est bon, sans plus. La Mustang Coupé propose 7 airbags (dont un pour les genoux du conducteur) et des fixations Isofix à l’arrière (mais y monter un siège d’enfant est une autre paire de manches). Elle n’a pas encore fait l’objet d’essais de collision à l’Euro-NCAP.
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Confort
Pour une voiture de sport, le confort de suspension est plus que convenable, épaulé par les excellents sièges de série (les Recaro optionnels sont plus durs, mais soutiennent mieux). La position de conduite est bonne et l’ergonomie n’appelle guère de reproches. Habitabilité plus que satisfaisante à l’avant, mais de faible à très faible à l’arrière selon la taille des passagers. Quant au chauffage et à la climatisation, rien à redire: les Américains n’ont nulle leçon à recevoir à cet égard.
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Sens pratique
On est assis assez bas et cela se sent au moment de prendre place ou de sortir. Heureusement, les portières sont grandes! Mais s’installer à l’arrière requiert de la souplesse. La voiture n’est guère pratique, mais se révèle bien équipée, et bien finie pour une américaine. Mais le choix des matériaux et le souci du détail ne se sont pas du niveau européen. Coffre spacieux pour un coupé, mais baie assez étroite. Bien qu’appelée Fastback aux States, la Mustang Coupé ne possède pas de hayon.
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Budget
Tant d’automobile et de plaisir à ce prix, ça ne se trouve que chez les Américains. De ce point de vue, la Mustang est une offre imbattable. Et avec son nom de légende, elle devrait «tenir la cote» en occasion. Les options sont à un tarif très raisonnable, mais pour l’Europe, leur nombre est un peu trop réduit. Aux USA, la belle doit passer à l’atelier tous les 10.000 miles. En Europe, c’est tous les 20.000 km ou chaque année. La garantie globale n’est que de 2 ans, comme sur les autres Ford.
Un coupé avec lequel vous passerez pas inaperçu, fort de plus de 400 ch et procurant autant de plaisir de conduire tout en ne négligeant pas le confort (du moins à l’avant) pour moins de 45.000 €, l’offre est imparable! Le prix de cette Mustang étant ce qu’il est, il serait peu sportif de la comparer à tous points de vue avec des voitures européennes coûtant une fois et demie, voire deux fois son prix. Certes, la place est mesurée à l’arrière, la finition n’atteint pas le niveau européen et la voiture ne possède pas, sur certains points, le raffinement de ses concurrentes. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette sportive pas comme les autres.
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